La fort jolie Mayme, exerçant le métier de secrétaire particulière est fort excédée de travailler pour des employeurs machistes aux incessantes mains baladeuses et semble avoir trouvé la panacée de l'emploi auprès d'une certaine miss von Puyster qui cherche une employée peu attrayante pour la gente masculine, de celles qui ne quittent pas leur travail au bout de quelques semaines pour se marier. De plus, l'astucieuse demoiselle se grime et s'habille en repoussante créature peu encline à recevoir quelques regards masculins, ce qui ne l'empêche pas de se retrouver mêlée à quelques complexes intrigues sentimentales par le biais de la fille de sa patronne, une naïve créature qui se fait éhontément abuser par la séduction d'un vil quidam, un prétendu noble d'origine portugaise pour lequel Mayme avait déjà travaillé. Mais le subterfuge de Mayme est révélé un soir, lorsque les bruits d'une intrusion nocturne font se précipiter la demoiselle au rez-de-chaussée, (oubliant de s'affubler en vieille fille) afin de chasser le possible voleur et de se retrouver en face de Jimmie, le fils éméché de la propriétaire qui malgré son état fortement imbibé, a perçu l'absence de déguisement et la beauté de la jeune femme, ce qui va bien sûr éveiller sa curiosité et son intérêt...

>>> Souvent d'une gênante lourdeur dans le déroulement de l'intrigue et une histoire quelque peu insipide qui dévoile pourtant la problématique du harcèlement dans la sphère professionnelle et nous permet de croiser Erich von Stroheim en retors journaliste, à l'affût du moindre événement amoral à ébruiter dans la presse à scandale. Une archaïque curiosité découverte au 30e Festival "Il Cinéma Ritrovato" de Bologne dans sa rétrospective consacrée aux productions de l'année 1916...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)