"Sandrine, trente ans, doit retourner vivre chez sa mère à Roubaix. Sans emploi, elle accepte de travailler pour son oncle dans un chenil qui s'avère être la plaque tournante d'un trafic de chiens venus des pays de l'Est. Elle acquiert autorité et respect dans ce milieu d'hommes et gagne l'argent qui manque à sa liberté. Mais parfois les bons soldats cessent d'obéir" .....
Pour moi ce film est un miroir terrible de ce que
sont (peuvent être) les relations humaines dans
notre société aujourd'hui. Impitoyables et
sordides dans ce monde des chenils et du trafic de
chiens, destructrices des liens familiaux tant
l'économique prime, fausses dans les larmes de
crocodile d'Henri (peut-être un problème de jeu ?).
Finalement ne reste que l'individualisme de
Sandrine en quête d'un bien-être détaché de tout.
J'aime bien la façon dont on nous montre
l'adhésion progressive, presque inconsciente, de
Sandrine à l'illégalité. De même, la manière dont
elle s'extrait de ce "merdier". Cela renforce
encore le côté "inexistentiel" du personnage.