Après une opération de police quelque peu foireuse qui s'est soldée par un pandore tué et un second paralysé à vie, l'inspecteur Carl Morck est obligé de quitter le service des homicides et se retrouve relégué dans une obscure subdivision judiciaire, celle des Affaires Classées, à devoir clôturer des dossiers irrésolus qui encombrent les étagères et les mémoires. On lui adjoint un vague collaborateur d'origine arabe, le dénommé Hafez el Assad, d'une affabilité et d'une disponibilité exemplaires et quelques rayonnages de faits criminels remontant quelquefois à une vingtaine d'années dans le passé. Leur intérêt se manifeste rapidement sur la mystérieuse disparition, il y a cinq ans environ de Merete Lynggaard, une prometteuse femme politique danoise, lors d'une banale traversée en ferry. La thèse avancée du suicide par noyade est rapidement réfutée par nos deux enquêteurs, la fringante politicienne ayant emmené dans son déplacement maritime, son jeune frère Uffe, profond handicapé mental, une démarche incongrue et incohérente pour quelqu'un qui veut mettre fin à sa vie. C'est en compulsant un ancien dossier professionnel relatant un déplacement de la jeune femme en Suède et en soumettant diverses photos de cet évènement à son frère désormais interné dans un hospice spécialisé, provoquant à chaque fois un mouvement de rejet, à la vue d'un certain Daniel Hale, un participant au fameux congrès, que Morck et Assad mettent la main sur une piste, certes ténue, mais qui va les mener à une époque lointaine, à l'enfance des protagonistes, à un terrible accident de voiture et un étonnant caisson hyperbare, dans une anonyme ferme danoise...

>>> Petit polar scandinave un peu trop pépère malgré un scénario plutôt retors mais dont l'intrigue une fois dévoilée, bien trop tôt selon maints spectateurs, ainsi que des scènes répétitives, n'offre plus beaucoup d'aspérités et de surprises...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)