C'est par une inattendue et subtile agression intrusive dans les nébuleuses arcanes informatiques des services secrets américains, par la dénommée Nicky Parsons, une énergique partisane d'un groupe de hackers internationaux, que l'ancien agent de la CIA, Jason Bourne, refait surface dans les dangereuses sphères du renseignement, de la surveillance et de l'espionnage para-gouvernemental, que la jeune femme a tenté d'alerter en toute urgence. En effet, l'actuel directeur de la toute puissante CIA, l'efficace et intransigeant Robert Dewey, est sur le point de mettre en place un nouveau système de piratage ultra-sophistiqué, baptisé "Iron Hand" hautement performant qui permet de suivre, de copier et d'escamoter toute information circulant sur le web quelqu'en soient les utilisateurs potentiels et les systèmes de cryptage utilisés. Le rendez-vous de la jeune femme munie d'une précieuse et sacrilège clef USB, avec Bourne se fera au centre de la capitale grecque en pleine effervescence politico-européenne et se terminera tragiquement pour cette dernière, abattue sans état d'âme par un implacable sbire de l'Agence surnommé l'Atout pour sa façon déterminante de régler les problèmes. Après quelques violentes altercations à Berlin dans l'entourage d'un certain Christian Dassault, un des grands pontes du piratage électronique, l'action se déplace à Las Vegas où doit se dérouler un puissant symposium informatique avec la présence d'un des concepteur du fameux nouveau programme, Aaron Kalloor, de plus en plus réticent aux sournois desseins d'une partie de la CIA...
>>> Jamais le terme de "film d'action" n'aura été employé avec autant d'efficacité et de continuité scénaristiques, dans une fougue et un déferlement d'échauffourées, de courses-poursuites, de bagarres et de fusillades, en crescendo. Mais rarement aussi une intrigue aura été si pauvre et si désuète, aussi bien dans la forme que dans le fond, tout juste au niveau primaire de quelques stupides jeux-vidéos de cinquième série...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)
|
Moins de rythme mais plus de fond, avec une bonne intégration des technologies modernes de surveillance. On est vraiment dans l'hypercontemporain. "Laissez-moi vous dire qu'avec Deep Dream, quand vous utilisez notre réseau, personne ne vous surveille." Aaron Kalloor, PDG de Deep Dream, contrôlé par Robert Dewey, directeur de la CIA, dont le projet "Iron Hand" vise à surveiller tout le monde tout le temps... On a pas de mal à trouver les vrais noms qui se cachent derrière ce programme (Facebook et Mark Zukerberg, le GAFA, PRISM, XKeyscore et GENIE) ; sans parler de Snowden, abondamment cité en clair lui. La nouvelle génération d'espions (en tout cas au cinéma) est figurée par Heather Lee : féminine, plus cérébrale que musclée, moins cynique mais tout aussi pragmatique. Ce film met Athènes dans un état... C'est indécent.
|
|