LE VENT DES AURES - 1967

Titre VF LE VENT DES AURES
Titre VO Assifet Aoures
Année de réalisation 1967
Nationalité Algérie
Durée 1h42
Genre DRAME
Notation 16
Date de sortie en France 17/01/1969
Thème(s)
Moissons et fenaisons (tous pays confondus)
Stalags et autres camps disciplinaires
Suicide (Autres pays)
Guerres coloniales françaises
Cinéma algérien (ORIGINE)
Censure (Cinéma africain)
Réalisateur(s)
LAKHDAR-HAMINA Mohamed
Chef(s) Opérateur(s)
LAKHDAR-HAMINA Mohamed
Musique
ARTHUYS Philippe
Renseignements complémentaires
Scénario : Tewfik Fares
et Mohamed Lakhdar-Hamina .....
Distribution : Promotion Artistique de Films

Visa d'exploitation : 33 128

Nota :

- Prix de la Première Oeuvre, Cannes 1967
Acteurs
KELTOUM
HASSANI Hassan
TAYANE Omar
TIMGAD Tania
KATEN Mustapha
SMAÏN Mohamed Hadj
CHOUIKH Mohamed
Résumé

Durant la sourde guerre d'Algérie. En pleine période des moissons, la ferme d"un colon est incendiée par quelques maquisards du FLN. En représailles, l'aviation française mitraille le village avoisinant, occasionnant de nombreuses victimes innocentes. Par suite d'une dénonciation, le jeune Lakhdar dont le père a été tué durant l'attaque, est arrêté. Sa mère désespérée va partir à sa recherche, de casernements en bureaux, en passant par quelques camps d'internement...

>>> Une oeuvre essentielle du cinéma algérien, sensible et puissante...

Bibliographie
- Télérama numéro 994
- La Revue du Cinéma numéro 226
- Cinéma numéros 111, 117 et 134
- Télé-Ciné numéro 150
- Positif numéro 86
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1967
Critiques (Public)
Un film sobre, austère, déchirant. Si rossellinienne ! Le parcours de la mère, désespérée, à la recherche de son fils qui prend toute la seconde moitié du film est un moment d'anthologie du cinéma mondial. Cette femme humiliée qui mendie une réponse, un poulet égorgé à la main qu'elle voudrait offrir a ces hommes qui détiennent la réponse (et son fils), qui inlassablement tourne et tourne et tourne autour du camp où elle croit avoir aperçu son fils et où, folle de douleur enfin, elle va se jeter contre les barbelés électrifiés... Oeuvre simple, belle et puissante. (ELIE ELIE)