Un opiniâtre professeur de tennis lance intentionnellement sa balle dans les jardins d'une superbe propriété mitoyenne, afin de flirter avec Alice, la fille du riche maître de maison, guère indifférente à ces attentions soutenues. Parallèlement deux va-nu-pieds s'apprêtent à festoyer (c'est un grand mot) un repas posé sur deux tonneaux qui leur servent de table improvisée, des petites barriques dans lesquelles se reposaient Pat et Patachon qui vont, avec appétit et discrétion, piocher dans les victuailles étalées. Comme la fille du propriétaire terrien vient de réussir son dernier examen scolaire, un repas de fête est organisé dans le vaste jardin, avec quelques copines de classe, une nouvelle occasion pour notre duo, de passage dans les environs, de picorer gratuitement, laissant accuser le chien de la maison, du gustatif forfait. Alors que le groupe de joyeux fêtards s'apprête à partir en vacances, au bord de mer, Pat et Patachon s'installent tranquillement dans la splendide villa désertée, bientôt dérangés par le retour inopiné de Trine, la vieille bonne qu'ils parviendront à enfermer dans une pièce. Pendant ce temps, en villégiature, le professeur de tennis et un copain viennent par la mer, en voilier, accoster et se joindre au groupe. Plus ou moins obligés de quitter les lieux de leur court séjour, Pat et Patachon dérobent quatre splendides bocks de bière qu'ils ont l'intention de revendre en se faisant passer comme pertinents vendeurs parisiens. Et c'est finalement à nos vacanciers, plus spécifiquement à son propriétaire, qu'ils tentent de négocier les quatre choppes que ce dernier va reconnaître rapidement. Fuite éperdue, poursuivis par la police à cheval et rapide dissimulation dans les fameux tonneaux du début de l'histoire. Découverts malgré tout par les forces de l'ordre, ils parviendront néanmoins à s'échapper, leur cachette improvisée n'ayant pas de fond, alors que la maréchaussée s'est mise à vouloir emporter contenant et contenu...

>>> Quelques rares gags plus ou moins bienvenus, dans un ensemble discutable, parsemé d'un pseudo-humour plutôt approximatif et volatil qu'on oubliera bien vite...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)