Durant les trois premières minutes du court métrage, en préambule, un florilège de créatures étranges (extraites des films précédents du réalisateur) et un court aperçu du méfait de quelques insectes, genre tiques, qui ont comme habitude de sucer le sang des êtres vivants. Puis virée dans la sphère mythologique, avec un extrait du film de Murnau : "Nosferatu le vampire" et l'affirmation que les vampires existent. Ce sont des chauve-souris qu'on peut trouver en Europe, mais plus souvent en Amérique du Sud, attaquant la nuit les animaux à sang chaud. En exemple, un cobaye ou cochon d'Inde est mis en présence du vampire qui en suçant légèrement un bout de chair choisi, anesthésie localement avec sa salive, l'endroit, sans souvent réveiller ou affoler l'animal. Il suce le sang à l'aide d'une gouttière formée par le bec de lièvre à la partie inférieure et à la langue à la partie supérieure. La perte de sang occasionnée à de gros animaux est sans importance, mais la morsure du vampire propage une rage paralysante chez les bœufs et chez les hommes et aussi une maladie endémique qui provoque des ravages parmi les chevaux d'Amérique du Sud...

>>> Des bestioles bien plus horribles que le brave Max Schreck...