Instruments de musique en bandoulière et pas de danse effrénée, Pat et Patachon, en exhibition musicale, attirent une foule de badauds dans la rue principale de cette bienvenue ville côtière danoise. Cela n'est bien sûr pas du goût de l'agent de police, prêt à verbaliser autoritairement, sans l'intervention du fringant maire de la petite cité qui les prend sous sa protection et les engage pour aider une vieille dame dans ses activités quotidiennes (mémorable scène d'essorage de linge) Notre actif et moderne édile aimerait bien redonner un peu de dynamisme à sa ville, investir dans la construction d'un hôtel, mais le conseil municipal est opposé à toute dépense jugée hasardeuse et les banques réticentes à tous prêts financiers. Une réunion publique du maire pour exposer ses projets en vue de l'amélioration de la région, se termine en eau de boudin, malgré la présence de Pat et Patachon, leur logeuse et la fille de cette dernière, pour faire la claque. Plus tard, Patachon, pour remonter le moral au premier magistrat déçu de la réunion, affirme contacter son richissime oncle d'Amérique (qui n'a jamais existé) pour un prêt d'argent. Le maire va utiliser ce pieux mensonge, pour annoncer le décès du milliardaire et donner quelques billets de banque à nos deux acolytes qui vont s'habiller avec élégance et distinction, accréditant ainsi l'existence de l'oncle fortuné. Evidemment les banques locales sont désormais prêtes à fournir toutes les liquidités nécessaires aux travaux de rénovation. Revers de la médaille, Pat et Patachon sont sans cesse sollicités pour de nouveaux investissements et la gent féminine les pourchassent inlassablement, au point de désespérer le grassouillet Patachon qui se languit de la fille de la logeuse. Tout finira par s'arranger et nos deux énergumènes auront même leurs statues sur la place principale de la ville...

>>> Une œuvre assez pauvre en gags, (d'après la durée réduite que nous avons pu visionner) qui plut pourtant au public mais qui fut éreintée par la critique...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)