Devant un parterre composé essentiellement d'enfants, le futé Pat, en faux aveugle, fait semblant de jouer quelques airs avec son orgue de barbarie. En fait, un instrument de musique truqué, parfaitement aménagé en son intérieur, pour permettre à Patachon de s'y cacher et de pianoter en toute discrétion sur son accordéon. Ailleurs, dans une spacieuse et cossue maison des environs, un riche homme d'affaires, le sieur Bulladik, demande à ses deux fils, Herbert et Hans Georg, de se mettre d'accord pour savoir lequel des deux épousera Wilma, la riche héritière d'une relation professionnelle du paternel. Guère enchantés de ce mariage (de raison) forcé, les garçons décident de tirer au sort (à la courte paille) le malheureux qui devra convoler avec l'inconnue. C'est en croisant Pat et Patachon qui venaient de s'enfuir d'une auberge sans payer leur repas, que les deux prétendants décident de se faire remplacer par notre duo pour accueillir la demoiselle qui devrait incessamment leur faire une visite de courtoisie. Mais devant la remarquable beauté de l'arrivante, ils vont annuler leur stratagème de substitution avec Pat et Patachon et désormais devenir des rivaux pour accrocher le cœur de la jeune fille. Après un faux duel à l'épée, où l'un jouera le rôle du vainqueur et l'autre le perdant blessé au visage, la répartition affective n'est toujours pas évidente. Heureusement que Gerda, l'amie de Wilma, débarque dans ce méli-mélo relationnel...

>>> Une histoire d'une épouvantable banalité dans laquelle Pat et Patachon semblent occuper une portion congrue dans le déroulement d'une intrigue pesante au scénario quelque peu inexistant, pas vraiment euphorique pour le courageux spectateur...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)