Avec un aide qui roupille toute la journée, cuvant le vin ingurgité le soir précédent et qui se dispute sans cesse avec Henrik, le chéri de sa fille Grethe, on peut facilement concevoir la mauvaise humeur quotidienne du meunier et son soulagement d'engager deux nouveaux apprentis, Pat et Patachon de passage dans les environs. Malgré un labeur éreintant et une activité quasi permanente, Patachon trouve le temps et le désir de faire la cour à la rondelette Riecke, une servante d'un paysan de la région qui voit d'un fort mauvais œil cette liaison s'ébaucher. Grâce à notre fameux duo, la fille du meunier, sans cesse importunée par un libidineux personnage, va pouvoir rembarrer le vil bonhomme venu de nuit dans sa chambre. Lorsque le moulin se retrouve la proie des flammes, nos deux amis sont évidemment soupçonnés du forfait à cause d'une invention permettant de faire du feu par frottement que leur avait cédée un quidam afin qu'ils en fassent la promotion. Bien sûr le vrai coupable sera finalement découvert...

>>> Selon une critique de l'époque d'un journal danois de la capitale, les films de Pat et Patachon, avec le temps, sont devenus meilleurs, bien mieux filmés et montés, mais le trio, formé avec le réalisateur Lau Lauritzen, a perdu l'essence même de ses origines, c'est à dire leur humour et leur comique. Nous sommes pas loin de partager cet avis...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)