Les philosophes n'ont fait qu'interpréter le monde, il s'agit de le changer...
Shirley et Cyril Bender forment un couple plutôt marginal et heureux, vivant dans un quartier populaire de la capitale britannique. Il est livreur motorisé, elle travaille à l'entretien des espaces verts de la cité et rêve d'avoir un enfant. Leur opinion politique tranchée, un brin radicale condamne la politique gouvernementale et se tourne nostalgiquement vers un communisme utopiste. La mère de Cyril vivote dans son univers fermée, entre souvenirs fuyants et lente décrépitude, avec d'inquiétantes pertes de mémoire et des soudains accès de confusion. Valérie, l'insupportable frangine, se pavane dans un arrivisme de pacotille et d'esbroufe bourgeoise, toujours au bord d'une imminente dépression, d'une constante irritation à fleur de peau...
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cahiers du Cinéma numéro 418
Critiques (Public)
Que le cinéma britannique est pétillant ! En voici encore un exemple charmant, exquis. Grande-Bretagne, rapports de classe. Tel pourrait être le sous-titre de ce film narquois et gentiment féroce. Bourges et prolos, parvenus et vieux idéalistes s'y affrontent à coups de petits fours et de tasses de thé, sous le regard las et terriblement émouvant d'une vieille dame un peu dépassée par les évènements. Un film "au quotidien" sur l'Albion d'aujourd'hui. D.W."God save the Queen" Graphite)