"Robyn Davidson rêve de dresser des chameaux et de les amener avec elle dans une traversée du désert australien. Au milieu des années 1970, ce projet en laisse plusieurs perplexes, de sorte que la jeune femme doit travailler dur pour se procurer les précieuses bêtes. En avril 1977, grâce au soutien de la revue National Geographic, elle peut enfin démarrer son périple de 2700 kilomètres à pied, avec son chien et quatre chameaux dressés. Hantée par de douloureux souvenirs d'enfance, subissant une chaleur toujours plus intense, obligée de prendre quelques détours et d'endurer à l'occasion la présence de Rick Smolan, photographe du National Geographic chargé de documenter l'entreprise, la marcheuse commence à douter de ses capacités, et de la pertinence de cette aventure fort particulière" .....
(d'après le matériel de presse)
Bibliographie
Critiques (Public)
Dès le début j'ai pensé à INTO THE WILD (2007) et
surtout à GERRY (2002) à travers cette volonté de
noyer son mal-être dans le désert. Mais la chose
tourne très différemment. C'est comme si on
revisitait le cinéma du bush australien avec les
aborigènes de service, les villes ou peuplements
perdus et la nervosité inquiétante qui caractérise
cet isolement (voir WAKE IN FRIGHT, 1970)). Un
isolement que l'héroïne a pourtant du mal à
atteindre tant ce désert est déjà parcouru par des
hordes de touristes forcenés, quand ce n'est pas
par un motard éthéré annonciateur de je ne sais
quel rallye. Et puis il y a les chameaux, plus de
50 000 à l'époque des faits en 1977 (9'16) et
environ 1 million aujourd'hui, qui ne deviennent
ce qu'on attend d'eux au cinéma, des êtres altiers
et imperturbables, qu'après avoir enfin révélé une
nature sauvage et menaçante. Au final j'ai presque
regretté de n'avoir pas vu à la place de ce
"desert-movie" un documentaire sur le désert
australien traitant de manière exhaustive tous ces
sujets.
"Quand on est coincé trop longtemps au même
endroit, mieux vaut lancer une grenade là où vous
êtes et sauter... Et prier." (Robyn, 5ème mn)