Après une virée en haute mer avec son oncle, à bord du superbe bateau à voiles de ce dernier, le fringant Hans Georg se mobilise en toute hâte pour retrouver sa bien-aimée Birgit, pensionnaire dans une huppée école privée danoise. Le couple se retrouve dans les locaux d'une pagode chinoise située sur le vaste terrain de l'établissement scolaire. Cette privauté est rapportée à la directrice par quelques camarades jalouses, mais les deux amoureux parviennent à fuir grâce à Pat et Patachon qui logeaient depuis un mois, en toute illégalité, dans le discret temple asiatique. Pour les remercier de leur diversion, Hans Georg les engage comme marins sur l'embarcation de son oncle parti pour plusieurs mois aux States. Il parvient à inviter, sous une fausse identité, l'ensemble des filles de l'institution et bien sûr sa chérie, mais la supercherie sera bientôt découverte, malgré un adéquat grimage et nos deux compères vont se retrouver à pointer au chômage. Acceptant en fin de compte un travail décrit comme dangereux, Pat et Patachon sont engagés dans une briquerie dirigée par le libidineux Ivan Quatschkowski, une sorte de dément révolutionnaire dont le but est de créer le chaos universel, afin de bâtir un monde nouveau. Pour cela, chaque brique fabriquée dissimule une puissante bombe devant exploser le moment venu. Il s'avère que la gentille Birgit qui vient de quitter sa pension, est en fait l'héritière de l'usine dont elle ignore bien sûr la répréhensible activité. Retenue prisonnière, elle compte beaucoup sur nos deux compères dont elle a reconnu la présence et sur le courrier destiné à son amoureux. Après moult déboires avec quelques autres ouvriers de l'endroit mais aussi avec une locomotive rétive et en utilisant un stratagème (une fausse hypnose) notre duo va se rendre maître de la situation grâce à l'arrivée salvatrice de Hans Georg...
>>> Dans l'ensemble assez entraînant, malgré une histoire d'une confondante bêtise, comme c'est d'ailleurs souvent le cas pour ce genre de narration cinématographique sans intérêt. A noter, en particulier, une scène acrobatique lors d'une tentative d'évasion depuis une toiture par l'intermédiaire d'un câble téléphonique aérien, durant laquelle Carl Schenstrom se serait blessé à une main et aux cuisses...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)
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