C'est avec un certain étonnement, teinté d'émotion et de curiosité, que la famille Peterson voit débarquer dans son foyer le dénommé David Anderson Collins, un ancien camarade de régiment de Caleb, le fils de la maison, officiellement décédé au combat. Une visite de courtoisie et de condoléances motivée par une promesse faite au défunt et qui semble profondément toucher les différents membres de la famille auxquels il va indirectement apporter, à sa manière radicale, son soutien et sa présence. Le petit groupe de camarades de classe qui importunait quotidiennement le jeune fils, sera violemment passé à tabac, le paternel qui voyait sa carrière bloquée se verra promu à la mort "accidentelle" de son supérieur et Anna devra faire le deuil de son petit copain, un peu trop dilettante et dealer au goût de notre hôte, toujours affable et souriant en surface, d'une maladive et pulsionnelle violence en son for intérieur. En fait, le jeune homme faisait partie d'une expérimentation secrète de l'armée visant à créer des surhommes, détruisant tout ce qui s'oppose à leur mission. Effectivement, peu de temps après débarque une escouade des services secrets et des militaires armés jusqu'aux dents, pour tenter de liquider l'incontrôlable et redoutable guerrier...

>>> Sur la traditionnelle thématique de la "home invasion", une œuvre plutôt plaisante, fortement ripolinée, avec le charismatique Dan Stevens en "guest star", que l'on peu accepter comme telle, pourvu que l'on parvienne à faire fi des évidentes lourdeurs et autres flagrantes invraisemblances inhérentes à ce jour de production...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)