LA FEMME QUI EST PARTIE - 2016

Titre VF LA FEMME QUI EST PARTIE
Titre VO Ang babaeng humayo
Année de réalisation 2016
Nationalité Philippines
Durée 3h46
Genre DRAME
Notation 16
Date de sortie en France 01/02/2017
Thème(s)
Confessions et confessionaux .....
Bossus
Autobus et autocars (tous pays confondus)
Puits (tous pays confondus)
Cinéma philippin (ORIGINE)
Travestis(sement) (Autres pays)
Tolstoï (Léon)
Représentant(e)s du culte (Autres pays)
Milieu rural (Autres pays)
Epilepsie ( tous pays confondus)
Films d'une durée égale, proche ou supérieure à 4 heures (tous pays confondus)
Folies, démences et autres dérangements de l'esprit (Cinéma philippin)
Prisons (Cinéma philippin)
Réalisateur(s)
DIAZ Lav
Chef(s) Opérateur(s)
DIAZ Lav
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Lav Diaz
d'après une nouvelle de Léon Tolstoï .....
Distribution : ARP Sélection

Visa d'exploitation : 145 826

Nota : Lion d'Or, Venise 2016
Acteurs
SANTOS-CONCIO Charo
CRUZ John Lloyd
DE MESA Michael
BUENCAMINO Nonie
BUENCAMINO Shamaine
PANER Mae
ESTANERO Mayen
LORICO Marjorie
RODRIGUEZ Lao
BAUTISTA Kakai
JAVIER Jean Judith
PALISA Daniel
REQUIESTAS Jo-Ann
Résumé

Emprisonnée depuis trente années, pour un meurtre qu'elle n'a pas commis, Horacia Somorostro travaille dans les champs avec d'autres détenues auxquelles, le soir, dans leur chambrée collective, elle fait la lecture ou enseigne quelques éléments basiques d'une instruction scolaire, en bonne institutrice qu'elle fut avant son incarcération. Elle est finalement disculpée de son crime, après la tardive confession d'une autre condamnée qui avait commis cet homicide sous l'injonction commanditée d'un certain Rodrigo Trinidad, pour de sourds et minables motifs de jalousie. Libérée, elle rejoint tout d'abord la gardienne de sa maison à laquelle elle cède la propriété du terrain, puis retrouve sa fille Minerva pour quelques temps et repart avec deux desseins inaliénables, revoir son fils dont personne n'a plus de nouvelles depuis fort longtemps et qui serait SDF à Manille et se venger du responsable de l'irrémédiable gâchis de son existence. C'est sous le pseudonyme de Renata qu'elle va s'établir dans le quartier de Rodrigo, aujourd'hui un homme riche et envié, protégé par plusieurs gardes armés pour juguler toutes tentatives d'enlèvement, une activité criminelle fort en vogue à l'époque aux Philippines. Durant ses longues et patientes investigations pour trouver le meilleur moyen d'approcher l'odieux personnage et se procurer une arme à feu, Renata / Horacia va côtoyer des êtres à bout de course et de ressources, auxquels elle redonnera deux "pesos d'espoir" par sa gentillesse, sa disponibilité et sa profonde empathie, tel Mameng, la vagabonde, d'une saleté et d'une folie repoussantes, et Hollanda, un travesti perclus de crises d'épilepsie ou bien encore un pauvre bossu, vendeur de balut (une spécialité culinaire à base d'œuf incubé dont le fœtus est déjà formé)...

>>> D'une perception beaucoup moins hypnotique que bien des œuvres précédentes du prolifique metteur en scène philippin, essentiellement à cause d'un écourtement drastique des plans (peut-être pour diminuer la durée intrinsèque du film et lui permettre de rentrer dans le créneau plus rentable d'une classique distribution en salles) cette nouvelle réalisation qui s'appesantit plus sur les personnages et leur histoire, n'en est pas moins séduisante et souveraine dans son opiniâtre narration...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
Critiques (Public)