Le majordome du baron Detlef von Rübezahl a été envoyé par son patron dans une de ses résidences secondaires, au bord de l'agitée mer du Nord, pour avertir et quérir ses deux fils, en courte villégiature, les invitant à revenir rapidement à la maison, afin de demander la main à Tina et Gaby Fusswinkel, les filles d'un des plus grands armateurs du pays. Ces demoiselles fort joyeuses, de retour à Copenhague, en train, après une virée à Paris, découvrent, effarées, sous les banquettes matelassées de leur compartiment, Pat et Patachon, en voyageurs clandestins que le contrôleur ameuté veut éjecter au prochain arrêt. Prises de remords, les demoiselles décident de payer les billets de nos deux sympathiques fraudeurs. Et comme par hasard, ces derniers possèdent un courrier de leur paternel, pour un possible engagement. Présentés à leur éventuel employeur, ils sont pris pour les prétendants de ses filles. S'en suit un second quiproquo avec deux randonneurs, de passage dans les bureaux pour acheter un billet, que Tina et Gaby croient être leurs futurs fiancés. Dépitées, elles décident de fuguer sur un petit yacht dans lequel Pat et Patachon s'étaient réfugiés pour passer la nuit. N'y connaissant absolument rien en navigation, nos hurluberlus évitent plusieurs fois in extremis une collision avec des navires de fort tonnage et se retrouvent finalement avec leurs passagères, dans un canot de sauvetage, puis enfin sur la terre ferme, près du chalet de vacances de la famille du richissime baron Detlef von Rübezahl. Un isolé et charmant pied-à-terre qui intéresse fort deux malandrins venus cacher un précieux bijou serti de diamants et d'or fin, dans l'âtre de la cheminée. Trempés comme une soupe, le quatuor va devoir maintenant se changer et préparer un repas de fortune. Obligés de sommeiller hors de la maisonnette, Pat et Patachon feront tout pour dormir au chaud, malgré un magistral refus des demoiselles, alors même que les deux aigrefins veulent absolument récupérer leur inestimable bien. Ce qui conduit bientôt à un inévitable affrontement armé avec nos amis qui ont découvert dans la pièce, quelques efficaces fusils et qui vont pouvoir compter avec la tonitruante collaboration des jeunes femmes. Un compromis se met en place avec les méchants en forme d'échange, de l'eau fraîche pour faire du café contre le fameux bijou que d'ailleurs Patachon avait discrètement subtilisé, quelques heures auparavant. Et voilà que les deux fils du baron arrivent, ligotent les malfrats, se font assommer par Pat et Patachon et consoler par leurs futures épouses. Puis survient le paternel et sa secrétaire et l'occasion d'un nouveau quiproquo mais aussi d'un conséquent chèque pour nos amis pris à tort pour les prétendants de sa progéniture et qui vont devoir se défendre contre une ultime tentative des malfaiteurs pour récupérer le conséquent joyau...
>>> De loin, une des meilleures réalisations mettant en scène et en action le célèbre duo scandinave, mais qui n'arrive hélas jamais à la tonicité et à la finesse de leur alter ego yankee, Laurel et Hardy, une autre paire de comiques magnifiquement inoubliable...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)
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