BLADE RUNNER 2049 - 2017

Titre VF BLADE RUNNER 2049
Titre VO Blade runner 2049
Année de réalisation 2017
Nationalité Etats-Unis
Durée 2h44
Genre SCIENCE-FICTION
Notation 15
Date de sortie en France 04/10/2017
Thème(s)
Orphelins (Cinéma américain)
Anticipation (Cinéma américain)
Androïdes / Cyborgs
Morgues
Photos et photographes (Cinéma américain)
Abeilles, guêpes et ruchers (tous pays confondus)
Chiens (Cinéma américain)
Juke-boxes (tous pays confondus)
Décharges et dépôts d'ordures (tous pays confondus)
Dick (Philip Kindred)
Réalisateur(s)
VILLENEUVE Denis
Chef(s) Opérateur(s)
DEAKINS Roger
Musique
ZIMMER Hans JOHANNSSON Johann WALLFISCH Benjamin
Renseignements complémentaires
Scénario : Michael Green
et Hampton Fancher .....
d'après une histoire de ce dernier
et des personnages de Philip K. Dick .....
Distribution : Sony Pictures Releasing France

Visa d'exploitation : 146 469
Acteurs
GOSLING Ryan
BAUTISTA Dave
WRIGHT Robin
ARNOLD Mark
SZECSI Vilma
DE ARMAS Ana
HARRIS Wood
DASTMALCHIAN David
LEMARQUIS Tomas
HOEKS Sylvia
OLMOS Edward James
LETO Jared
HARMSEN Sallie
ABBASS Hiam
DAVIS Mackenzie
KOSONEN Krista
JOHNSON Elarica
GÖZ Istvan
BROWN Samuel
JAMES Lennie
JURI Carla
ABDI Barkhad
FORD Harrison
KENNEDY Suzie
YOUNG Sean
PETA Loren
Résumé

Nous sommes en 2049, toujours à Los Angeles. Les multinationales, à l'instar de la puissante Tyrrell Corporation, ont fait depuis longtemps mainmise sur l'exploitation et la structure des mondes environnants, avec à leurs services des androïdes génétiquement modifiés (les "réplicants") de plus en plus efficaces et dociles pour la gestion banalisée d'un quotidien normé au pouvoir incommensurable de puissants dirigeants impavides. Et ce ne sont pas ces quelques foyers d'opposition, composés essentiellement d'une ancienne génération de réplicants qui se terrent dans les ruines de quelques régions dévastées par le passé, qui affolent ces dignitaires omnipotents. Ils sont toujours traqués par d'efficaces robots à l'apparence humaine (les "blade runners") parmi lesquels opère le redoutable officier K dont les neurones commencent à penser hors du circuit de ses compétences et de ses attributions. Mais alors pourquoi les plus hauts représentants de l'autorité, en l'occurrence le démoniaque Niander Wallace et son âme damnée, la lieutenante Joshi, à la sourde violence dévastatrice, cherchent-ils si urgemment de retrouver cet enfant, aujourd'hui adulte, qui serait le fruit salvateur d'une dangereuse union impensable è l'époque ?

>>> On ressent durant l'intégralité de la projection, et c'est dommage, l'obsessionnelle envie du réalisateur de peaufiner à l'extrême les scènes environnementales d'une scénographie de science-fiction impeccable, souvent au détriment de l'affect et de la psychologie, même sommaires, des personnages. Inutile aussi de chercher la moindre interrogation philosophique sur les tenants et les aboutissants informels du récit...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Libération du 4 octobre 2017
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Ecran Fantastique numéros 383,387,390,391,395
- Positif numéro 680
- Avant-Scène numéro 651

Critiques (Public)
Visuellement c'est fantastique et l'univers qu'on nous sert est bien dans la lignée du premier opus (en beaucoup plus propret tout de même) mais le récit, excessivement délayé au profit de la forme (je veux voir du cinéma, pas une expo!), aboutit à une dernière heure pataude, source d'ennui et d'indifférence. Harrison Ford, avec ses mimiques outrancières, est égal à lui-même : épouvantable. Le personnage numérique (Joi) est original.

Être né, est-ce avoir une âme ? Joi hologramme domestique et modulable n'est plus que le contenu d'une télécommande apaisant les quelques heures d'investigations d'une machine fatiguée. Au regard presque éteint, survolant une cité pluvieuse et endormie, dont on distingue à peine les quelques enseignes noyées dans leurs nébulosités. La hiérarchie blessante, alcolo, aigrie, terne et cassante impose ses objectifs sans sourciller à un exécutant encore docile se percevant soudainement le besoin de se redéfinir. Une intuition inconnue tout en générant de la colère, délivre une sensation nouvelle, celle d'un besoin de ressentir de véritables sentiments, au contact d’éléments sensoriels parasitant émotivement les circuits d’une mécanique programmée uniquement pour exécuter sans broncher. L'officier KD6-3.7 le visage sombre et tuméfié se remet en question sous la cendre et l'opacité d'une ville à peine perceptible ne fournissant que soumissions et violences, atténuées par quelques rémissions artificielles et temporaires. Entretenues périodiquement par certains encadrements affectifs privés de véritables ressentis parvenant à s'extraire de leurs imageries en intégrant leurs vibrations amoureuses dévitalisées dans une entité devenue charnelle le temps d'un contact. JIPI