LE BANNISSEMENT - 2007

Titre VF LE BANNISSEMENT
Titre VO Izgnanie
Année de réalisation 2007
Nationalité Russie
Durée 2h37
Genre DRAME
Notation 16
Date de sortie en France 06/02/2008
Thème(s)
Cinéma russe (ORIGINE)
Enfance (Cinéma soviétique et russe)
Ovins (tous pays confondus)
Morgues
Ambulances (tous pays confondus)
Suicide (Cinéma soviétique et russe)
Vomissements (tous pays confondus)
Moissons et fenaisons (tous pays confondus)
Enterrements (tous pays confondus)
Triporteurs et tricycles (tous pays confondus)
Jeux (cache-cache)(tous pays confondus)
Trains et gares (Cinéma soviétique et russe)
Anes et autres mulets...
Cimetières (tous pays confondus)
Puzzles (tous pays confondus)
Avortement (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
ZVYAGINTSEV Andrei
Chef(s) Opérateur(s)
KRICHMAN Mikhail
Musique
DERGACHEV Andrey PÄRT Arvo
Renseignements complémentaires
Scénario : Artyom Melkumyan
et Oleg Negin .....
d'après un roman de William Saroyan
Distribution : Pyramide

Visa d'exploitation : 119 223
Acteurs
LAVRONENKO Konstantin
BONNEVIE Maria
BALUEV Aleksandr
ULYANOV Dmitriy
KISHCHENKO Vitaliy
SHIBAYEV Maksim
KULKINA Yekaterina
VERTKOV Aleksey
SERGEEV Igor
NIKOLAEVA Yaroslava
LYADOVA Elena
BUTENKO Vyacheslav
Résumé

Après un passage éclair de son frère Mark, venu se faire extraire une balle de son bras gauche, Alex décide de partir quelques temps loin de la ville, s'installer en toute quiétude, avec son épouse Vera et ses deux enfants, Eve et Kir, dans la vieille maison de son père, isolée au fin fond d'une campagne idyllique et apaisée. Après quelques jours, Vera souvent taciturne et renfrognée, confie à son époux qu'elle est enceinte, mais d'un autre homme. Par hasard, Alex apprend de son fils, le présence impromptue au domicile familial de l'oncle Robert, quelques semaines auparavant et d'avoir surpris sa mère en larmes. Il demandera le lendemain à Vera d'avorter. Une situation dramatique va en découler, après l'intervention d'un médecin douteux, et la mort, dans la matinée, de la jeune femme. Après l'enterrement à la sauvette, Mark venu rejoindre son frère à la discrète inhumation, malgré de furtifs malaises cérébraux, apprend par le médecin qui avait constaté le décès, que Vera n'était pas morte de l'intervention abortive, mais c'était suicidée. Une lettre explicative et des confidences de Robert vont finalement dévoiler les raisons du mensonge de la jeune femme (l'enfant était bien d'Alex) qui ne voulait pas que cette nouvelle vie soit comme la sienne et celle de ses deux enfants, seulement des créatures attachées à la prééminence masculine et paternelle, mais comme des êtres humains à part entière, autonomes et uniques...

>>> Une œuvre hiératique, souvent imposante et majestueuse qui malgré une apparente complexité dans les errements émotionnels et dramatiques des principaux personnages, au-delà d'une symbolique biblique largement présente, impose au spectateur sa rigueur morale et son déterminisme quelque peu chaotique sans réelle embrasure rédemptrice et lumineuse que peut-être seul le chant évanescent de quelques paysannes en fenaison, suscite encore, malgré d'inaliénables blessures...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Positif numéros 557/558 et 564
- Avant-Scène numéro 567
- Annuel du Cinéma 2009
- Jeune Cinéma numéros 310/311
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)