FAIRE-PART : MUSEE HENRI LANGLOIS - 1997

Titre VF FAIRE-PART : MUSEE HENRI LANGLOIS
Titre VO
Année de réalisation 1997
Nationalité France
Durée 0h53
Genre DOCUMENTAIRE
Notation 14
Date de sortie en France
Thème(s)
Milieu du cinéma (Cinéma français)
Documentaires (Cinéma français)
Réalisateur(s)
ROUCH Jean
Chef(s) Opérateur(s)
BLUMBERG Jerome
Musique
Renseignements complémentaires
Montage : Françoise Belloux
Distribution DVD : Editions Montparnasse
(dans coffret de 26 films et 10 DVDs)
Acteurs
ROUCH Jean
Résumé

Avec le projet contesté de déplacer la cinémathèque du Palais Chaillot au Palais de Tokyo, le réalisateur Jean Rouch nous emmène pour une significative visite de l'endroit, aussi communément appelé Musée Henri Langlois du nom de son fondateur. La promenade cinématographique débute avec les éléments précurseurs du Septième Art que furent les marionnettes animées de Bali, puis les premières fameuses lanternes magiques parisiennes avec les peintures sur verre représentant une importante collection. Suit toute une génération évolutive d'appareils et d'inventions (zootrope, praxinoscope) qui permettent de capter ou de transmettre le mouvement. Une avancée conséquente se précise avec les recherches sur le mouvement animal et humain, décrypté par Etienne-Jules Marey et sa chronophotographie. Enfin l'avancée définitive des frères Lumière dont la découverte fut rapidement exploitée par le génial Georges Meliès et un évident perfectionnement de l'appareillage de la prise de vue. Déjà le cinématographe prend une ampleur croissante avec la première maison de production (Pathé) et ses studios de Vincennes, bientôt suivie par sa concurrente Gaumont. Désormais le mouvement de création est irrémédiablement lancé, avec les immenses cinéastes que furent Max Linder et Feuillade, le cinéma commence aussi à mythifier les premiers grands acteurs, comme Francesca Bertini en Italie et Chaplin aux States. Progressant dans les différentes salles de la visite, on remarque une importante partie allouée aux décors (Nosferatu, Métropolis, les Niebelungen) avec un hommage soutenu au grand Lazare Meerson et à l'incontournable Alexandre Trauner. Une dernière partie, maintenant dans le parlant, honore la fameuse période du néo-réalisme italien...

>>> Une chaleureuse évocation itinérante et pédagogique distillant a posteriori bien des regrets nostalgiques et moroses, sachant que deux semaines, après la fin du tournage de ce moyen métrage, le site fut détruit par l'incendie accidentelle du palais Chaillot...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
Critiques (Public)