Depuis plusieurs mois, on évoque la présence, dans maints océans de la planète, d'un gigantesque et terrible monstre marin suscitant bien des inquiétudes parmi la population. Pour cela, le gouvernement des Etats-Unis met en place une expédition maritime avec un puissant bateau à voiles, "l'Abraham Lincoln" pour débusquer et anéantir la redoutable créature. Au bord de l'imposant navire, le célèbre professeur Aronnax et sa gracieuse fille font partie de la dangereuse entreprise d'anéantissement. En fait, l'abominable et terrifiante entité marine est un fantastique sous-marin conçu par un certain capitaine Nemo, mû par un profond sentiment de vengeance par rapport à un certain Charles Denver qui lui a définitivement brisé le coeur en tuant son épouse, puis enlevant sa fille qui sera abandonner sur un île déserte, en compagnie d'un marin. En effet, ce que personne ne soupçonne, c'est que le génial capitaine Nemo fut par le passé une respectable sommité hindoue sous le nom de "Prince Daaker" et que son existence fut saccagée par l'odieux Denver propageant des mensonges auprès du gouverneur anglais de l'époque. Après un violent affrontement inégal entre le navire américain et le mystérieux submersible, le professeur Aronnax, sa fille et quelques marins furent recueillis par Nemo après avoir coulé le vulnérable "Abraham Lincoln" avec ses inefficaces harponneurs et ses impuissants canons. Pendant ce temps, le vil Denver, tourmenté par d'obsessionnels rêves de culpabilité, a repris la mer sur son yacht et parallèlement, quelques aventuriers en ballon échouent sur l'île mystérieuse où se trouve la demoiselle, aujourd'hui une séduisante et apeurée sauvageonne. Tout ce beau monde va finalement se retrouver pour une ultime confrontation finale...

>>> Evidemment avec les avancées technologiques actuelles, certaines séquences, plus d'un siècle après leur réalisation, font sourire voire ricaner bien des spectateurs. N'empêche que se dégage de temps à autre, au détour d'une scène, une étrange poésie, certes surannée et dépassée, mais d'une inaliénable présence visuelle...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)