Désormais une redoutable infection, d'une incommensurable étendue, décime la population, dans une pandémique contamination qui semble se propager, essentiellement la nuit, par simple contact avec une personne ou un animal infesté et qui se manifeste par l'apparition de noirs bubons sur le corps et des yeux étrangement vitreux. Pour échapper à l'innommable, Paul, son épouse Sarah et Travis, leur fils âgé de dix-sept ans, se sont réfugiés en pleine forêt, dans une maison abandonnée qu'ils ont barricadée, avec méthode et détermination. Une lourde et contraignante claustration, avec très peu de sorties à l'extérieur, souvent protégés par un masque respiratoire et toujours solidement armés. D'incontournables mesures drastiques qui n'auront pourtant pas empêché la contamination du grand-père dont on vient de brûler préventivement le corps, en pleine forêt. Une nuit, un individu tente de pénétrer dans la maison, que Paul parviendra à neutraliser et à ligoter à un arbre, après l'avoir assommé. Une interrogation minutieuse du prisonnier révèle que l'homme, prénommé Will, était à la recherche de nourriture pour sa famille (son épouse Kim et leur gamin Andrew). Finalement Sarah, rassurée, propose de les accueillir dans la maisonnée...
>>> Sur une trame classique de science-fiction apocalyptique, relativement efficace dans sa scénographie angoissante, l'œuvre cherche moins à générer un climat d'angoisse afférant à ce genre de production que de stigmatiser la crainte et la méfiance de l'autre souvent plus dévastatrices que la menace originelle...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)
|