Scénario : Andrzej Zulawski
d'après le roman de Raphaelle Billetdoux
(qui a refusé de figurer au générique du film) .....
Montage : Marie-Sophie Dubus
Son : Jean-Pierre Duret .....
Distribution : A.A.A.
Le dénommé Lucas est (fut) un informaticien génial qui découvrit un nouveau langage, enfin reconnu par les médias. Malheureusement, sa situation psychique et son état mental s'amenuisent gravement au fil des jours. Souffrant d'une impossible maladie cervicale, ses mots et son moi se détériorent brutalement. Rencontre extrême et finale avec un dernier amour, prénommé Blanche, une jeune femme, traumatisée par une enfance perturbée, qui lui a donnée des dons de voyance...
>>> Certains vont se bloquer aux outrances, peut-être inévitables, du réalisateur Andrzej Zulawski. Pourtant, quel génie dans la description tourmentée du déchirement !
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cahiers du Cinéma numéro 419/420
Critiques (Public)
Ce film est peut-être naïf mais il est très intéressant. Je crois que c'est un film qui demande à réfléchir car sur sa base il est compliqué, donc pas toujours évident à suivre. L'interprétation de Jacques Dutronc est remarquable, celle de Sophie Marceau manque de réalisme : son personnage ressemble à celui du dernier film de Zulawski : « L'amour braque ». En conclusion, je dirai qu'il manque quelque chose à ce film pour que cela soit un chef-d'oeuvre...
Alors, naïfs, vous osiez croire que Zulawski filmerait bien sagement le roman (superbe) de Raphaelle Billetdoux ? Des clous ! Notre écorché-vif-et-fier-de-l'être a phagocyté le bouquin, dont il puise seulement le titre et quelques grandes lignes qui lui servent à faire des siennes, une fois de plus. Hystérie et verbiage sont au rendez-vous, dans cette boursouflure larmoyante et grandiloquente, reflet de l'angoisse de vivre post-sida d'un certain milieu parisien. (D.W.Graphite)
L'impossibilité de vivre ensemble, la folie de vivre, séparés ..." La mort de l'esprit, conséquence de l'émergence d'un amour fou, rescapé d'une blessure ancienne remontant aux méfaits de l'enfance. "L'impossibilité de vivre ensemble, la folie de vivre, séparés ..." Ne reste que le suicide maternel, maritime pour consommer le néant effectif, affectif de toute relation amoureuse, humaine ... Zulawski le dit mal ... mais il le dit ....