Jeune trentenaire sans emploi et plein d'illusions quant à une possible réussite dans le hasardeux milieu cosmopolite de la mégalopole de Los Angeles et de ses aimantations cinématographiques, Sam ne néglige pas pour autant la fraîche gent féminine qui parade dans ses atours et ses basses-cours, à la recherche d'une bénéfique promiscuité, d'une exubérante soirée, d'un éventuel contrat. Depuis son appartement qu'il devra incessamment quitter pour quelques arriérés de loyers non payés, notre fringant gaillard a lorgné avec jumelles et conviction, une séduisante voisine, peu farouche qui lui a promis une invitation complice pour le lendemain. Quelle n'est pas sa surprise de découvrir, le jour suivant, la demoiselle disparue et son logement consciemment vidé de ses meubles. Fortement intrigué et d'une curiosité avivée par un étrange dessin géométrique découvert sur un mur d'une pièce, il commence de plus en plus sérieusement à imaginer moult interférences secrètes qui nécessitent un pertinent décodage pour découvrir l'existence et les voies d'accès d'un monde occulte et mystérieux destiné à quelques initiés qui savent facilement décrypter les messages subliminaux et autres diffusions tronquées ou trafiquées. Et comme la folle quête d'une possible interprétation, d'une explication plausible ne semble pas assez complexe, on rajoute le meurtre incompréhensible d'un milliardaire, une prolifération odoriférante d'une engeance de putois et la nocturne présence d'un tueur de chiens...

>>> Un intéressant et déconcertant foisonnement d'idées, de divagations et d'excentricités qui cherche à conforter une œuvre bancale, polymorphe et vaguement tentaculaire que ce soit dans l'élaboration d'un scénario extravagant d'une pesante densité ou bien l'utilisation de techniques cinématographiques diverses et variées. Avec en finalité et comme résultat, un indigeste conglomérat d'insupportables prétentions, de gratuites stupidités teintées d'un constant nombrilisme pubère...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)