AYKA - 2018

Titre VF AYKA
Titre VO Ayka
Année de réalisation 2018
Nationalité Russie / Allemagne / Pologne / Kazakhstan / Chine / Suisse
Durée 1h40
Genre DRAME
Notation 14
Date de sortie en France 16/01/2019
Thème(s)
Cinéma russe (ORIGINE)
Basse-cour (Coqs, poules et autres gallinacés) .....
Métro (Autres pays)
Corbeaux (tous pays confondus)
Milieu médical (Cinéma soviétique et russe)
Accouchements (tous pays confondus)
Autobus et autocars (tous pays confondus)
Homme-sandwich (tous pays confondus)
Gynécologues (tous pays confondus)
Vétérinaires (tous pays confondus)
Chats (tous pays confondus)
Chiens (Cinéma soviétique et russe)
Réalisateur(s)
DVORTSEVOY Sergei
Chef(s) Opérateur(s)
DYLEWSKA Jolanta
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Gennadiy Ostrovskiy
et Sergei Dvortsevoy .....
Distribution : ARP Sélection

Nota : Prix d'Interprétation Féminine, Cannes 2018 .....
Acteurs
YESLYAMOVA Samal
ZLATOPOLSKIY Aleksandr
Résumé

Jeune émigrée kirghize en situation irrégulière, sans papiers en conformité ni visa en règle, Ayka, vingt-cinq ans, vient de quitter subrepticement l'unité médicale moscovite où elle vient d'accoucher, laissant son enfant à la maternité, dans l'impossibilité de s'en occuper décemment. En effet sa seule préoccupation quasi obsessionnelle réside dans le besoin impérieux de trouver du travail, dans l'obligation de rembourser une conséquente somme d'argent empruntée dans des circuits financiers illégaux et parallèles, afin de pouvoir créer sa propre maison de couture. Dans une situation physique déplorable, sans cesse harcelée par d'incessants appels téléphoniques de son oppressant usurier qui la menace même de brutalités et de sévices, la jeune femme retrouve un emploi précaire dans un sordide atelier d'abattage et de conditionnement de poulets, pour se retrouver finalement spolier, comme les autres femmes présentes, de tout salaire par un aigrefin qui prend discètement la tangente, sous prétexte de chercher leur rémunération. D'une opiniâtreté sans pareille, malgré de constants saignements et une lactation imparfaite, Ayka parvient à faire un remplacement, vaille que vaille, comme femme de ménage, dans un ubuesque cabinet de vétérinaire...

>>> Rien à redire sur la prestation de l'actrice principale ni sur la récompense cannoise qui lui fut attribuée sans grande hésitation. Par contre, nous restons bien plus mitigé quant à l'atmosphère ambiante délibérément glauque, lourdement entretenue par des séquences d'un misérabilisme et d'une noirceur exacerbés avec insistance et délectation, sans aucune résonance politique et sociale quelconques, hormis une vague référence aux dessous-de-table et autres arrangements illicites et délictueux...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Cahiers du Cinéma numéro 751
- Positif numéro 695
- Libération du 16 janvier 2019
Critiques (Public)