Bernard Barthelemy est un heureux et prospère concessionnaire BMW, marié à une superbe créature Florence qui lui a donné deux enfants adorables. Une existence affective des plus harmonieuses et quelques amis solides que l'on revoit de temps à autre autour d'une bonne table. Cette apparente solidité des sentiments et du quotidien va se trouver détruit par Colette, une secrétaire intérimaire, au physique quelconque, voire ingrat, dont Bernard va follement et réciproquement s'amouracher...
>>> Du travail d'orfèvre subtil et fin...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Télérama numéro 2266
Critiques (Public)
Malgré la banalité du sujet, saluons les prestations de Josiane Balasko et Carole Bouquet, toutes deux à contre-emploi, mais quel contre-emploi! merci monsieur Blier.
A sujet banal (un homme entre deux femmes), traitement peu banal: Bertrand Blier a décidé d'aller à l'encontre des règles habituelles de scénario, et de déconstruire sa narration. Résultat : un puzzle navigant entre réel et imaginaire, où les dialogues sont constitués de ce que les personnages pensent et non de ce qu'ils se disent réellement. Conséquence : un film sans consistance, où l'espace comme le temps flottent dans un vide fictionnel que nourrissent les "dialogues" hasardeux, la musique de Schubert ad nauseam et la fausse fluidité de l'image. (D.W.Graphite)
Il faut certes saluer la tentative de Bertrand Blier de casser le moule du scénario traditionnel. Malheureusement, son sujet est trop banal pour que l'originalité de son entreprise en profite. Qui plus est, Blier noie son traitement dans une sauce Schubert lourde, lourde (ce n'est plus suggérer, c'est enfoncer le clou...), et dans des travellings latéraux artificiels. Les dialogues sont souvent d'une "vulgarité" (pardon pour le mot) gratuite, voire démagogique. Quant au dénouement (et il ne faut pas être voyant pour le prévoir dès le premier quart du film), il n'a vraiment rien d'original ! (ELIE ELIE)
Les "Cahiers du Cinéma" disent que ce film est un chef-d'oeuvre !
Qui écouter ? : Vous, ou les "Cahiers du cinéma"...
Note de la rédaction :
1) UN critique des Cahiers du Cinéma a parlé de chef-d'oeuvre .....
2) La différence entre notre appréciation et celle que vous évoquez va foncièrement dans le même sens. Non ?
3) Le mieux est peut-être tout simplement de vous faire une idée personnelle en visionnant le film .....