Avec quelques amis étudiants et sa copine Dani qui a perdu récemment ses parents et sa sœur aînée, suicidaires, le pondéré Christian s'en vient dans une région reculée de la Suède, en pleine période estivale, convié à une ancestrale fête locale qui se déroule seulement tous les quatre-vingt-dix ans durant le fameux solstice d'été où la nuit et le jour s'égarent pour ne plus faire qu'une vague entité temporelle, dans un étonnant et fascinant continuum quasi diurne. Accueilli avec cordialité et sympathie par l'ensemble des membres d'une société villageoise vivant apparemment en autarcie, les jeunes invités yankees découvrent peu à peu les mœurs séculaires et bucoliques de ces étonnants autochtones qui, par certains comportements déconcertants voire primitifs, révèlent de pesantes dérives sectaires a priori archaïques et souvent obscures. Effectivement l'inquiétude commence à gagner certains membres du petit groupe qui songent à quitter ces bien étranges festivités d'un autre âge où tout se déroule avec le sourire et la gaité, dans un arrière-fond vertigineusement préoccupant...

>>> Malgré certaines longueurs et quelques digressions guère préjudiciables à l'ensemble, ce second long métrage d'un réalisateur subjuguant, confirme la "talentuosité" d'un jeune cinéaste dont le synopsis lorgne du coté de "ROBIN HARDY"
sans pour autant s'en inspirer ou en piller les scénaristiques circonvolutions, nous gratifiant, en prime et en beauté, de fort magnifiques chorégraphies visuelles...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)