JOKER - 2019

Titre VF JOKER
Titre VO Joker
Année de réalisation 2019
Nationalité Etats-Unis
Durée 2h02
Genre DRAME
Notation 14
Date de sortie en France 09/10/2019
Thème(s)
Matricides et parricides .....
Clowns maléfiques
Clowns (tous pays confondus)
Journal intime (tous pays confondus)
Psy(chologue-chiatre) (Cinéma américain)
Autobus et autocars (tous pays confondus)
Milieu médical (Cinéma américain)
Nanisme (tous pays confondus)
Métro (Cinéma américain)
Trains et gares (Cinéma américain)
Ambulances (tous pays confondus)
Folies, démences et autres dérangements de l'esprit (Cinéma américain)
Télévision (Cinéma américain)
Voitures (Limousine) (tous pays confondus)
Milieu du music-hall et du show-biz (Cinéma américain)
Personnages de bande dessinée (Cinéma américain)
Festival de Venise (Lion d'Or)
Réalisateur(s)
PHILLIPS Todd
Chef(s) Opérateur(s)
SHER Lawrence
Musique
GUDNADOTTIR Hildur
Renseignements complémentaires
Scénario : Todd Phillips
et Scott Silver .....
d'après des personnages créés par Bob Kane,
Bill Finger et Jerry Robinson .....
Distribution : Warner Bros
Acteurs
PHOENIX Joaquin
DE NIRO Robert
BEETZ Zazie
CONROY Frances
CULLEN Brett
WHIGHAM Shea
CAMP Bill
FLESHLER Glenn
GILL Leigh
PAIS Josh
MARON Marc
JAMES Sondra
GUYER Murphy
HODGE Douglas
PEREIRE-OLSON Dante
WASHINGTON Sharon
GROSS Hannah
WOOD Frank
TYREE HENRY Brian
GRACE April
LUNDSTEDT Carl
BENZ Michael
WARHEIT Ben
GULMAN Gary
REDD Chris
BELLAMY Mandela
BARNES Greer
IANNICELLI Ray
CALLEN Bryan
BENSON Peter
ROSADO Evan
TROLL Mike
FERGUS Jane
GIBSON David
HEAD Tony D.
MAC CARTHY Jeff
BROCKINGTON Kim
DRUCKENMILLER Michael-Scott
AUSTIN Craig
CENATIEMPO John
SCHICH Danny
BUTERBAUGH Keith
CICCONE James
CAMPBELL Rich
WRIGHT Alonzo
WILKINS Jack
IACONO David
ANGERMAN Chris
BLUHM Elizabeth
BOURNE Alice
BRIGHT Winslow
BRUZZIO Matt
BURCHER Jamaal
CAKA Marko
CARDONE Al
DJ NINO CARTA
CASHIN John
CHAN Jolie
CICALESE Jason John
CONNOR Brendan Patrick
CORRIGAN Blaise
CUCUZZA Vincent
D'CAFANGO Gino
DANN Aynsleigh
DARRAS Helen
DAVID Alfredo
ESSIG Brandon
FERREIRA Isabella
FRY Michael James
FUNIGIELLO Ryan
FUNNY Dennis Jay
LOPEZ GALAN Alexandra
GARRY Matthias Sebastiun
GASPAR Victor
GRIESE Johanna R.
GRONDSKI Robert
GURRERI Larry
HARKINS James P.
HEYMAN Ben
KILKENNY Sean
KULIS Paul
LEAHY Charles
LEPRE Michael
LESZCZAK Bob
LOVETTE Adrienne
MAHALSKY Justin
MALAT Mary Kate
MARLOWE Branden
MARTIN Scott
MAC LELLAN Lana
MERCIER Alexander
MILONE Necole
NAUROTH Nathan
O'ROURKE Mick
OCHMAN Joe
PETRILLO Rich
PISAPIA Annie
RAINEY Jon Douglas
RAMESH Jivan Xander
ROSARIO Ray
RUPE Shade
SASS Edward
SCHRATZ Jesse
SIGNORIELLO George
SMALLEY Marie
SMOLAR Todd
SORGENTI Frank
STANTON Stephen
STELLATO Frank
STEWART Thomas W.
TABER Chuck
TAKOWSKY Zak
TUMEO Vincent
VOLPE Frank
WELDON Julia
XENOS Alex
YAFFE Lauren
YE Jaine
Résumé

Arthur Fleck mène depuis toujours une existence contrite, entre une mère maniaco-dépressive qui lui fait croire à une prestigieuse ascendance paternelle, une existence ponctuée d'emplois précaires, à la petite semaine et d'impossibles questionnements qui iront le faire consulter, en hâte et inutilité, une monolithique psychologue. Point d'orgue à son malaise, lorsqu'il se fait voler, déguisé en gugusse hilare, sa pancarte publicitaire, puis copieusement tabasser et finalement licencier. Croyant dur comme fer à son comique scénique, il cherche par tous les moyens, obsessionnellement, de se faire entendre et apprécier par un certain Murray Franklin dont le one man show télévisé attire des milliers de spectateurs, chaque semaine, devant le petit écran. Sans cesse rabaissé, ignoré, agressé, notre pantin se sentira progressivement submergé par une colère phénoménale et vengeresse qui va se concrétiser, dans un premier temps, par l'élimination, dans une rame de métro, de trois traders arrogants et humiliants. Rapidement le maladif justicier deviendra l'héroïque symbole de la révolte d'une communauté populaire écrasée par un libéralisme immoral et sans limites...

>>> Sans contester nullement une évidente performance artistique de Joaquin Phoenix dans le rôle-titre, on reste néanmoins bien dubitatif quant au scénario du film qui macère et se dilue dans un incroyable continuum d'inepties et de viduité, de facilités et de banalités, étonnamment honoré par le festival de Venise (Lion d'Or 2019)...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Libération du 09 octobre 2019
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Etre un illuminé dans un monde en pleine détresse ne peut être que salutaire pour un esprit ne désirant pas quitter le monde de l’enfance. Seulement voila violences, indifférences et moqueries répétées ne font que métamorphoser un esprit inoffensif lunaire et détaché en une créature dangereuse, incohérente et imprévisible se nourrissant de toutes ses extravagances. Une boite de Pandore formatée par un environnement indifférent, carriériste ou brutal accentuant quotidiennement ses possibilités en s’éparpillant dans un délire urbain de plus en plus incontrôlable faisant d’un être lassé de subir le nouvel emblème d’une société débridée sans aucune retenue. Un univers devenu l’image d’une particule élémentaire libérée de tous concepts cohérents ou tout se déroule subitement et spontanément sans aucune logique ni préméditation dans un rire presque démoniaque, dont certaines vibrations à peine perceptibles, ne dissimulent que des sanglots d’impuissances devant un tel effondrement. « J’irai comme un cheval fou ». Un être naguère souffreteux et anodin devient un nouveau roi, une machine de guerre, un juge itinérant se mettant constamment en scène. Appliquant des pénalités instantanées distribuées ça et la au coup par coup dans un délire soudain poussé à son maximum. Terrorisant une société amorphe uniquement sous l’emprise de sa tristesse environnante, de son agressivité quasi permanente et de ses récupérations médiatiques. Le royaume de l’euphorie démentielle et de l’émeute spontanée que l’on consomme avec délice jusqu’à la dernière goutte. Le monde de demain que nous vivons certainement chaque jour sans nous en apercevoir. That life. JIPI

Naissance d'un super Vilain ? À condition de réinventer Batman dans l'univers réaliste qui nous est proposé et bon courage pour en faire le défenseur du bien. En effet, il est difficile de ne pas être en empathie avec Arthur. D'abord par son parcours de vie et ensuite parce qu'il devient le support d'une libération sociale ("Kill the rich") par la destruction, "en direct" svp, du carcan médiatique, garant idéologique d'une oppression "libérale-capitaliste" qui résonne fortement avec notre monde aujourd'hui. Mais cette "hollywoodisation" de la maladie mentale, substitut de super-pouvoirs, comme moyen possible d'une libération n'a t-elle d'autre but qu de prévenir et domestiquer une telle éventualité ?