PETITE FILLE - 2020

Titre VF PETITE FILLE
Titre VO
Année de réalisation 2020
Nationalité France
Durée 1h25
Genre BIOGRAPHIE
Notation
Date de sortie en France
Thème(s)
Hermaphrodisme et transsexualité (tous pays confondus)
Documentaires (Cinéma français)
Réalisateur(s)
LIFSHITZ Sébastien
Chef(s) Opérateur(s)
GUILHAUME Paul
Musique
DEBOAISNE Thibault
Renseignements complémentaires
Scénario : Sébastien Lifshitz
Acteurs
Résumé

"Maman, quand je serai grande, je serai une fille". Dès l'âge de quatre ans, Sacha a exprimé clairement sa conviction profonde d'être une fille et son rejet du corps masculin dans lequel il est né. Quatre ans plus tard, le doute n'est plus permis : Sacha est une fille, née - par erreur - dans un corps de garçon. Consciente qu'elle souffre du regard des autres, qu'elle ne vit pas la même enfance heureuse et insouciante que ses copines de classe, sa mère Karine entreprend des démarches auprès d'une pédopsychiatre, afin que la dysphorie de genres de Sacha soit reconnue, diagnostiquée. Ainsi, espère-t-elle, son entrée en classe de 3e année de primaire serait facilitée, car Sacha, comme toutes les autres petites filles, pourrait la faire... vêtue d'une robe"
                                                       (d'après le matériel de presse)

Bibliographie
Critiques (Public)
Un film étonnant. Là où certains voient la copie académique d'un réalisateur vieillissant, j'ai vu une œuvre à part, presque inclassable. Les images sont absolument superbes, mêlant précision du numérique, couleurs laiteuses et format 4:3, donnant une identité visuelle forte. La mise en scène est discrète, laissant le spectateur apprécier toute la richesse du plan : les décors toscans et romains, les costumes vraiment splendides, également les détails anatomiques parfois pittoresques (des pieds boursouflés du pape Léon X à quelques poils blancs dans la barbe de Michel-Ange). Au final, une reconstitution de la Renaissance d'un réalisme rare et délectable. Le propos n'est pas inédit : il est question du génie d'un artiste, de son ambition démesurée, du va-et-vient entre orgueil et générosité, bien sûr aussi des difficultés de la création (logistique, rivalités, mécénat...). C'est le parallèle avec l'Andreï Roublev de Tarkovski, coscénarisé par Kontchalovski il y a plus de 50 ans, qui rend le film définitivement passionnant, dans ses questionnement, mais aussi dans des séquences précises, enrichies par leur écho avec le film de 1969, par exemple le déplacement du bloc de marbre résonnant avec la fonte de la cloche, ou encore le montage final de créations de l'artiste. Maxime