Scénario : Sergio Leone,
Piero de Bernardi, Leonardo Benvenuti,
Enrico Medioli, Franco Arcalli
et Franco Ferrini .....
d'apres le livre de Harry Grey :
"The hoods" .....
Distribution : SNC
1920 : Power East Side, célèbre et animé quartier juif de la mégalopole new-yorkaise. Cinq adolescents, Noodles, Cocky, Patsy, Dominic et Max forment une solide et complice bande dont le chef, un certain Noodles se retrouvera emprisonné pour le meurtre de Bugsy, le patron d'un clan rival...
1930 : Noodles, sorti de prison, après une dizaine d'années d'incarcération, retrouve ses amis qui veulent cambrioler la banque d'Etat...
1968 : Noodles rencontre à nouveau Max qui est responsable de bien des coups fourrés, dictés par son insatiable ambition et son vorace goût du gain...
>>> Une réussite patente !
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinématographe numéro 101
- Saison Cinématographique 1984
- Cinéma numéro 306
- Positif numéros 263, 280 et 616
- Avant-Scène numéros 331/332, 526, 537 et 600
- Jeune Cinéma numéro 160
- La Revue du Cinéma numéro 395
- Films Ciné Critiques numéros 25 et 27
Critiques (Public)
Peut-être le plus fameux film de Leone. De Niro est étonnant -comme toujours- ainsi que James Woods. Le scénario est à la hauteur du réalisateur et le montage est vraiment audacieux. Bref, tout ce qu'il faut pour faire un bon film....Blofeld....
Scénario passionnant. Bonne voire excellente interprétation de De Niro, James Woods, mais hélas mis en scène médiocre. Aurait pu devenir un film culte, mais n'est à l'arrivée qu'un bon film.
Monumentale, c'est l'adjectif qui convient le mieux à cette oeuvre.
Leone s'est donné corps et âme à cette colossale vision subjective d'une rêverie "opiumisée" autour d'une Amérique reconstruite.
A la fois film de gangsters, tragédie grecque, chronique mélancolique de l'enfance, mélodrame, film fantastique, Leone a toujours suggéré que le pesonnage de De Niro (grandiose) aurait pu rêvé tout ce que l'on a vu, agrémentant ce qu'est le cinéma selon le Maître, une vision kaléidoscopique des sentiments, où le temps est manipulable à souhait, où les plaisirs de la vie (le sexe, l'amitié, manger) côtoient les maux de l'existence (contexte sociopolitique, violence physique et mentale, trahison) en même temps qu'une propension à l'irréel (Elizabeth McGovern qui ne vieillit pas, la disparition finale et énigmatique de James Woods) ainsi que la dilatation du temps (la cuiller que Noodles tourne interminablement dans un silence qui ne l'est pas moins, la sonnerie du téléphone qui traverse le temps et l'espace).
Indiscutablement, une oeuvre majeure, à la mise en scène d'une beauté extrême, à l'interprétation exceptionnelle, au scénario d'une complexité inouïe. Sans oublier l'inestimable musique du génial Morricone.
Comme l'a dit Leone, "Once Upon a Time in America", c'était "Il était une fois le cinéma" ! GTT