Contre la conséquente somme de 10.000 francs, un romanichel, de passage dans la région, accepte d'emmener dans sa roulotte une enfant que lui confie un quidam masqué. Ce dernier est le régisseur d'un imposant château local qui, après s'être débarrasser ainsi de l'héritière potentielle, va empoisonner son paternel, le vicomte Raoul de Castelroc et s'accaparer la fortune et les biens du macchabée. Quinze ans plus tard, un élégant jeune homme à cheval se présente au château, un certain Henri de Castelroc vivant en Australie, venu saluer son oncle, ignorant son lointain décès. Après avoir par deux fois échappé à une mort programmée (une chute provoquée à cheval et un enfermement dans un caveau secret derrière la bibliothèque) le jeune homme découvre certains indices évoquant la disparition de la gamine vers un lieu inattendu, le cirque Bartoli. Accompagné d'un fidèle serviteur du vicomte, il retrouve les coordonnées de la demoiselle, désormais équilibriste et danseuse de corde dans le spectacle itinérant de son faux paternel qui a désormais changé de nom. Se faisant engagé dans le cirque pour un numéro équestre, dans un impressionnant accoutrement mortuaire, Henri parvient à convaincre la jeune femme de fuir avec lui et va bientôt se retrouver avec une ribambelle de policiers à ses trousses, accusé de détournement de mineure...
>>> Certainement le meilleur film du réalisateur tourné en dehors de son Danemark natal, qui se présente comme un incessant tourbillonnement d'affolantes séquences de poursuites et d'excellentes scènes réalisées dans le cirque, lors d'exhibitions artistiques diverses. Une agréable surprise de la 29e édition du festival "Il Cinéma Ritrovato" de Bologne, parmi tant d'autres, en gage d'inaltérable qualité...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)
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