L'ADIEU AU DRAPEAU - 1932

Titre VF L'ADIEU AU DRAPEAU
Titre VO A farewell to arms
Autres titres VF L'ADIEU AUX ARMES
Année de réalisation 1932
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h30
Genre DRAME
Notation 16
Date de sortie en France 27/10/1933
Thème(s)
Milieu médical (Cinéma américain)
Première Guerre Mondiale (Cinéma américain)
Hemingway (Ernest)
Désertion et déserteurs (tous pays confondus)
Ambulances (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
BORZAGE Frank
Chef(s) Opérateur(s)
LANG Charles (junior)
Musique
KAUN Bernhard RAINGER Ralph LEIPOLD John WAGNER Richard
HARLING W. Franke MARQUARDT Paul HAND Herman
Renseignements complémentaires
Scénario : Benjamin Glazer,
et Oliver H.P. Garrett ....
d'après le roman d'Ernest Hemingway
et la pièce de Laurence Stallings .....
Distribution : Paramount

Nota :

* OSCAR 1934 Meilleure photographie
Acteurs
MENJOU Adolphe
COOPER Gary
LA RUE Jack
PHILIPS Mary
HAYES Helen
ARMETTA Henry
HUMBERT George
FORBES Mary
MALATESTA Fred
FRIDERICI Blanche
RICKETTS Tom
CAUTERIO Robert
EMERY Gilbert
CUNNINGHAM Peggy
BORGATO Tim
ADAIR Alice
BORGATO Agostino
PORCASI Paul
Résumé

Un lieutenant américain engagé volontaire dans l'armée italienne tombe amoureux d'une infirmière anglaise et ses sentiments le mèneront à la désertion .....

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
17/20 : Film qui sans renier le livre d'Hemingway part dans une direction légèrement différente. Certes la guerre rôde. Pourtant une seule vraie scène de chaos, incroyablement longue en dernière partie, le temps qu'une chaloupe se mesure aux remous liquides. Le réalisateur s'intéresse davantage au désir de survie et même de bonheur de l'individu pris en otage dans les conflits au nom du devoir. Dès le début ce qui aurait pu n'être qu'amourette devient désir de fusion tant l'ambulancier (Gary Cooper) est sensible au désarroi particulier de cette infirmière (Helen Hayes). Envoûtement garanti, une vraie poésie habite le film qui saute parfois un peu vite d'une situation à l'autre (bien que l'on comprenne). Des cadrages variés, une parfaite luminosité du noir et blanc, aucune boursouflure. Le plus militariste peut sans peine se fondre dans les populations à bout de nerf. Le couple central, dans la lumière blanche du jardin se consolide, n'en déplaise au perfide Major Rinaldi (Adolphe Menjou). Un homme et une femme suspendus au temps, surtout avant chaque séparation (scène d'union d'une tension rare, en plus que le prêtre, lui-même situé entre devoir guerrier et confession dégage la même grâce que ses tourtereaux !). L'envolée de cloches et le drapé arrondi face à la fenêtre printanière poussent peut-être un peu trop vers le pathos en 2012, quoique. La guerre peut lier et la paix séparer. C'est tout le paradoxe de cette histoire ! L.Ventriloque