NOMADLAND - 2020

Titre VF NOMADLAND
Titre VO Nomadland
Année de réalisation 2020
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h47
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 15
Date de sortie en France 09/06/2021
Thème(s)
Road-movies (Cinéma américain)
Tatouages (tous pays confondus)
Puzzles (tous pays confondus)
Laveries automatiques, blanchisseries et autres pressings (tous pays confondus)
Serpents (tous pays confondus)
Crocodiles (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
ZHAO Chloé
Chef(s) Opérateur(s)
RICHARDS Joshua James
Musique
EINAUDI Ludovico
Renseignements complémentaires
Scénario : Chloé Zhao
d'après le livre de Jessica Bruder .....
Distribution : The Walt Disney Company France

Nota :

- Lion d'Or, Venise 2020 et Meilleure Réalisatrice

- Oscars du Meilleur Film 2021, Meilleure Actrice, Meilleure Réalisatrice
Acteurs
MAC DORMAND Frances
DE FOREST Gay
GRIER Patricia
MAY Linda
REYES Angela
HUGHES Carl R.
SOUL Douglas G.
AQUINO Ryan
MAC DERMOTT WILDER Karie Lynn
WILBER Brandy
STRATHAIRN Tay
CLIFFORD Cat
KEITH Warren
SPEARS Peter
Résumé

La soixantaine bien accrochée, avec un sourire un rien cabossé et une ferme obstination vitale, la dénommée Fern avait pris l'irrévocable décision, après la dévastation économique de sa région du Nevada et le décès de son époux, de partir désormais sur les routes avec un vieux van aménagé, pour s'arrêter au gré des endroits traversés, des gens croisés et des opportunités d'un possible travail de fortune. De cette constante errance, au gré des routes et des paysages où se créent aux confluents des hasards et des rencontres, de discrètes et taiseuses proximités qui se défont et se refont lors d'incertaines et inattendues retrouvailles. Toute une communauté nébuleuse de déracinés, abimés par des choix plus ou moins assumés et des histoires souvent traumatisantes, économiquement, affectivement...

>>> Ce que l'on retiendra surtout de ce road-movie quelque peu élégiaque, reste l'émouvante et remarquable interprétation de Frances Mac Dormand, une actrice confirmée, depuis longtemps incontournable. Dommage d'engluer le spectateur dans un ensablement constant du scénario qui flotte dans une irréalité doucereuse d'un milieu faussement harmonieux loin de l'imagerie de bienséance et de fraternité imposées qui escamotent maladies, violences, dépressions et autres agressions...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
Critiques (Public)
Les « loosers » enfin au balcon loin du paraitre, de la simulation, du bistouri et de la tyrannie du dollar le temps de quelques rencontres amicales et festives. Des moments simples et de partages en compagnie de seniors éprouvés ayant toujours la force de sourire, de se soutenir et d'avoir des projets. On se quitte pour mieux se retrouver avec toujours quelque chose à se raconter. Chaque existence possède son lot de joies et de douleurs que l’on expose à son compagnon d’infortune dans un environnement ou l’on fait bien souvent ses besoins à ciel ouvert. Les nuits sont fraiches, les repas sommaires et répétitifs, tout ne tient que par miracle mais on y croit, on s’accroche à la vie et à tout ce qu’elle offre. On récupère ce que l’on peut ou l’on peut bien souvent sur des sites vides et poussiéreux ne semblant jamais avoir de fin. Les traits sont tirés, les petits boulots glanés çà et là sont sans éclats, la fatigue est constante mais on avance au contact d’un groupe accueillant jamais avares de confidences. On a toujours quelque chose à se dire et ce quelque chose est bien souvent pathétique et émouvant n’épargnant nullement les sens de celui qui écoute qui lui-même n’est pas en reste avec sa part de malheur. Un nouveau monde sincère, respectueux, débrouillard, solidaire, affectueux, digne et endurant auquel il faudra bien un jour ou l’autre attribuer la définition de seule et unique vérité. Parcourant de long en large une nature quelquefois abondante bien souvent dénudée contenant toutes les réponses à condition de les accumuler au contact d'un monde volatile ou le seul objectif est de rester debout. JIPI