"Une jeune fille, passionnée par la mode, parvient mystérieusement à voyager dans les années 1960 où elle rencontre son idole, une éblouissante chanteuse en devenir. Mais le Londres des années 1960 n'est pas ce qu'il paraît, et le temps semble se désagréger avec d'obscures conséquences" .....
(d'après le matériel de presse)
Bibliographie
Critiques (Public)
Pas si terrible que ça « la ville monde » surtout si l’on se fie aux premiers pas effectués par une virevoltante et dynamique provinciale pleine de projets élevée aux tubes des années soixante, découvrant le mécanisme déroutant d’un monde inconnu.
Une innocence s’évaporant bien vite laissant sa place à une récupération de plus en plus malsaine entre apparence et réalité, au contact de nouveaux profils brutaux, autoritaires et intolérants ne vivant que la nuit.
L’aube pour certains milieux ou il faut absolument comprendre la manière dont ils fonctionnent et surtout en accepter les règles si l’on veut sortir de l’anonymat.
En ressentant intensément les difficultés de celle à laquelle on s’apparente le temps d’une aventure, en partageant ses contraintes et ses humiliations.
Des images violentes et décadentes bien éloignées d’une brochure touristique, dévoilant les sous-sols d’une mégapole perverse.
« Le besoin d’estime entretient le besoin d’appartenance »
Ce n’est pas le cas ici ou tout se prend de force et s’offre à la collectivité.
Ceci ne faisant que formater les fondations d'un besoin de vengeance concluant de manière hallucinatoire la froideur et l’inconfort d’une investigation cauchemardesque dans un épilogue à la Brian de Palma au top de sa forme.
JIPI