MICHEL-ANGE - 2019

Titre VF MICHEL-ANGE
Titre VO Il peccato
Année de réalisation 2019
Nationalité Italie / Russie
Durée 2h14
Genre EVOCATION
Notation
Date de sortie en France 21/10/2020
Thème(s)
Cinéma italien (ORIGINE)
Sculpteurs et sculpture (Cinéma italien)
Réalisateur(s)
KONCHALOVSKY Andrei
Chef(s) Opérateur(s)
SIMONOV Aleksandr
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Andrey Konchalovskiy
et Elena Kiseleva .....
Distribution : UFO Distribution

Visa d'exploitation : 153 809
Acteurs
VYSOTSKAYA Yuliya
GUERRINI Orso Maria
DIEHL Jakob
CHIARAMIDA Adriano
PALKA Ralph
TESTONE Alberto
ADOBATI Nicola
GARGIULO Antonio
PITITTO Anita
BLACKHALL Glen
DE PAOLA Nicola
ANCILLAI Federico
GAUDIELLO Francesco
DE FRANCOVICH Massimo
PIROVANO Mauro
CAPALBO Carlo
TOFFANIN Simone
PULZELLA Salvatore
PANDOLFO Toni
SASSOLI Mirco
FERRETTI Daniele
PEZZALI Alessandro
SERPI Roberto
LANDI Riccardo
Résumé

"Florence, au début du XVIe siècle. Même s’il est considéré comme un génie par ses contemporains, Michelangelo Buonarroti est réduit à la pauvreté après son combat pour terminer le plafond de la chapelle Sixtine. Lorsque son commanditaire – et chef de la famille Della Rovere – le pape Jules II meurt, Michel-Ange devient obsédé par l’idée de trouver le meilleur marbre pour terminer son tombeau. La loyauté de l’artiste est mise à l’épreuve lorsque le pape Léon X – de la famille rivale les Médicis – accède à la papauté et lui passe une nouvelle commande lucrative : la façade de la basilique San Lorenzo" .....

                                                       (d'après le matériel de presse)

Bibliographie
Critiques (Public)
Un film étonnant. Là où certains voient la copie académique d'un réalisateur vieillissant, j'ai vu une œuvre à part, presque inclassable. Les images sont absolument superbes, mêlant précision du numérique, couleurs laiteuses et format 4:3, donnant une identité visuelle forte. La mise en scène est discrète, laissant le spectateur apprécier toute la richesse du plan : les décors toscans et romains, les costumes vraiment splendides, également les détails anatomiques parfois pittoresques (des pieds boursouflés du pape Léon X à quelques poils blancs dans la barbe de Michel-Ange). Au final, une reconstitution de la Renaissance d'un réalisme rare et délectable. Le propos n'est pas inédit : il est question du génie d'un artiste, de son ambition démesurée, du va-et-vient entre orgueil et générosité, bien sûr aussi des difficultés de la création (logistique, rivalités, mécénat...). C'est le parallèle avec l'Andreï Roublev de Tarkovski, coscénarisé par Kontchalovski il y a plus de 50 ans, qui rend le film définitivement passionnant, dans ses questionnement, mais aussi dans des séquences précises, enrichies par leur écho avec le film de 1969, par exemple le déplacement du bloc de marbre résonnant avec la fonte de la cloche, ou encore le montage final de créations de l'artiste. Maxime