Une atmosphère lugubre, un cinéma triste, encore une fois une histoire de mecs pas clairs dans leur tête et de va-et-vient hystérico-sentimentaux. Bref, c'est pas la joie. Le réalisateur, qui cache mal ses tentations de maniérisme, a un penchant marqué pour le théâtre (d'où le cadre) et ce qui est moins heureux pour la théatralité (d'où le ton et le style, à donner le tournis). Ce faisant, il nous inflige un pensum peu réjouissant. On s'en passe. OLGA VON CLAP
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16/20 : Même si le traitement fait un peu "has been", ces valses-hésitations ont toujours cours en 2010. Le culte de la mère célibataire n'est plus, depuis qu'on s'est trop rendu compte que nombre d'enfants sans pères disjonctaient. Mais ce film, intimiste comme le serait un Rohmer mais avec des dialogues moins académiques, fait bien le tour de "comment préserver l'attrait sans se renier". Assommants pourtant, ces couples indécis, dont l'un court après l'autre qui cavale après sa chimère et revient à son port d'attache, détestables immatures pour qui (homme ou femme) n'a pas traversé l'intensité d'une grossesse. Deux personnages sont embarqués dans un rôle au-dessus de leurs forces, trop satisfaits de jouer à séduire : la décoratrice de théâtre, vraie tête à claques, fait basculer dans la dramaturgie, tandis que le "père malgré lui" cherche à s'amender, au début en cachette... Des situations fort bien retranscrites, certes crispantes dans d'incessants chassés-croisés (et que dire de ces contractions en pleine solitude !) mais toujours aussi humaines.  L.Ventriloque
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