"Boire et déboires" amoureux d'un écrivain nommé Zach qui ne peut s'empêcher de draguer toutes les femmes qu'il côtoie quotidiennement. Lorsque son épouse demande le divorce, il se rend finalement compte, combien son attachement pour elle est réel et va tout tenter pour la reconquérir. En fait, ses moult aventures érotico-sentimentales sont en fait toutes de percutants échecs, que ce soit avec la compagne d'un guitariste de rock, une puissante body-buildée, un mannequin...
>>> Honnête divertissement d'un metteur en scène spécialisé dans la comédie dont on retient surtout la fameuse scène des préservatifs luminescents...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cahiers du Cinéma numéro 421
Critiques (Public)
Une suite à "TEN", tout bêtement, John Ritter remplaçant avantageusement, mais dans le même registre (chansons au piano comprises) l'insupportable Dudley Moore. Blake Edwards a tellement peu d'idées nouvelles qu'il continue à faire courir son héros derrière tout ce qui ressemble peu ou prou à une femelle alors que les States sont en pleine terreur sida. Ce donjuanisme est moins une provocation qu'un immobilisme scénaristique. Il y a d'ailleurs tellement peu d'effort, dans ce film, qu'on peu même remarquer, à un moment, une tâche sombre sur le mur où Ritter s'apprête à se cogner la tête avant qu'il ne l'ait fait, tâche subsistant de prises précédentes...
(ELIE ELIE)
"Blague" Edwards pose ici un regard narquois sur la condition de l'homme américain. Les tribulations amoureuses d'un "ex-mari" sont ici prétexte à un marivaudage, ma foi, pas désagréable, mais qui ne casse pas la baraque à moins d'apprécier un certain humour américain (écrivain à succès, barman, confident, "parties", beuveries, psychanalyste-REconfident, etc.). Les séquences des préservatifs fluorescents sont particulièrement loufoques. Ce sont celles qui resteront de ce film finalement bien gentillet.
(D.W.Graphite)