MONDWEST - 1973

Titre VF MONDWEST
Titre VO Westworld
Année de réalisation 1973
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h28
Genre SCIENCE-FICTION
Notation 15
Date de sortie en France 27/02/1974
Thème(s)
Anticipation (Cinéma américain)
Robots (tous pays confondus)
Jeux (Autres)
Crichton (Michael)
Réalisateur(s)
CRICHTON Michael
Chef(s) Opérateur(s)
POLITO Gene
Musique
KARLIN Fred
Renseignements complémentaires
Scénario : Michael Crichton
d'après son roman .....
Directeur artistique : Hermann Blumenthal
Distribution : MGM (CIC)
Produit par Paul N. Lazarus 3

Visa d'exploitation : 42 463
Acteurs
BRYNNER Yul
BENJAMIN Richard
BROLIN James
OPPENHEIMER Alan
SHAW Victoria
VAN PATTEN Dick
GAYE SCOTT Linda
FRANKEN Steve
MIKLER Michael
WILSON Terry
BARRETT Majel
RANDALL Anne
MARCUS Julie
HOGAN Robert
CROSBY Wade
KING Kip
ROBERTS Davis
ZIKER Dick
BARTOLD Norman
HOLTER Chris
BELLAMY Anne
SEEL Charles
YOUNG Ben
WYNTERS Sharyn
MARLOWE Nora
PLATT Howard
PATTEN Robert
SHERMAN Orville
Résumé

Pour se détendre et se changer les idées, deux hommes d'affaires de la mégalopole de Chicago décident de passer quelques jours de repos à Delos, une cite ludique où chaque client peut choisir de vivre, selon ses désirs, soit à l'époque de l'Ouest américain, de la Rome antique ou du monde médiéval. Des robots perfectionnés servent de personnages vivants aux somptueuses reconstitutions historiques. Le drame se précise lorsque l'un d'eux se détraque et se transforme en un mortel tueur...

>>> Excellent et quelquefois remarquable !

Bibliographie
- Télérama numéro 1259
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Mad Movies numéro 251
Critiques (Public)
Un sujet original et une mise en scène lente, mais étouffante qui ne sombre pas dans la démonstration gratuite et a le mérite de dépeindre avec réalisme une société de loisir qui provoque sa propre perte.

Le potentiel (humoristique, dramatique, philosophique, fantastique et érotique) de l'idée de départ, pourtant énorme, n'est pas exploité. Ce film mériterait un "remake".

Impressionnante image que cette caricature de l’Ouest câblée de la tête aux pieds, toute de noire vêtue étrangement semblable à l’un des sept magnifiques se libérant soudainement de tout contrôle par une procédure passant du pas déterminé à l’allure forcenée, dans une traque où la proie convoitée n’a pratiquement aucune chance d’en réchapper. Des machines supposées sans âmes passent subitement du néant à la perception. L’état corvéable n’est plus accepté, la détermination meurtrière remplace une soumission programmée. La robotisation docile laisse sa place à une électronique interne soudainement indépendante, en révolte contre ses concepteurs. La créature, préalablement soumise aux directives d’un programme, s’autodétermine en révélant sans sommations une puissance implacable. Ce que l’homme a conçu se retourne contre lui. "Mondwest" représente avant tout la frustration de ne pouvoir assouvir une domination dans un monde réel contraignant. Certains frustrés comblent ce manque dans les attraits d’un parc d’attraction thématique où des éléments virtuels détonateurs de conflits sont planifiés pour tomber sans résister. Un monde faux, mais sécurisant temporairement des refoulés en manque de prosternés. Dès que les rôles s’inversent, l’homme ne vaut plus rien. Il court comme un lapin. Une robotique désaliénée transforme des circuits dociles en prédateur impitoyable, imposant un regard scintillant, une endurance perpétuelle et une peur inconnue à un pourchassé baigné de sueurs et d'incertitudes devant une architecture lassée de subir. Les robots de "Mondwest", par l’intermédiaire d’une révolte soudaine, testent l’extrémité inverse d’une soumission. La découverte d’une autonomie ne déclenche qu’une envie de tuer, occasionnée par un rapport de forces devenu intolérable. JIPI