Trois malfrats, le docteur Erwin Riedenschneider, le dénommé "Cobby" et un certain Alonzo Emmerich projettent le hold-up d'une bijouterie. Pour réussir cette difficile opération, il a été décidé de recruter trois partenaires : un adroit chauffeur pour la fuite, Gus Minnissi, un efficace perceur de coffres-forts, Louis Ciavelli et un tueur professionnel, Dix Handley, au cas où la violence devrait parler...
>>> Indéfectible classique du film noir yankee, déjà adapté trois fois au cinéma qui fut le premier film colorisé à être projeté sur une chaîne TV française (la 5) le 6 août 1989.
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Télérama numéro 2064
- Saison Cinématographique 1950/1951
- Studio numéro 73
- Inrock 31 novembre 1995
- Cinématographe numéros 67, 81, 86
- Cinéma numéros 269, 447
- L'Ecran Français numéro 287
- Image et Son numéro 375
- Positif numéros 3, 116
- Positif H.S avril 1992
Critiques (Public)
Sous des tenues correctes se cachent des gangsters en bout de courses, désirant se poser définitivement sur des rêves d’adolescents que l’on peut enfin assouvir dans leur continuité loin d’une éternelle tautologie revêtue pour survivre. La ville offre à la nuit tombée les mêmes enchainements à des personnages robotisés par les braquages et les trahisons. A l’intérieur d’un traitement sans surprises se détache une démarche humaine, presque désespérante sur un état des lieux au bord de son karma. Une fin annoncée décimant un groupe lassé de fuir et d’avoir peur. Accablé par les coups de boutoirs de plus en plus violents qu’il reçoit de la part d’un environnement imprévisible pimenté davantage par une répression se contentant de réprimer sans chercher à comprendre la détresse ambiante de quelques esprits usés par leur outil de travail. Dix Handley rêve de ferme et de chevaux. Une récompense trop onéreuse que l’honnêteté ne peut offrir entrevue sans être pénétrée tel Moïse devant la vision de la terre promise dans une ultime scène pathétique, laissant le dernier mot à une justice sans âme.
JIPI