SERENADE A TROIS - 1933

Titre VF SERENADE A TROIS
Titre VO Design for living
Année de réalisation 1933
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h30
Genre COMEDIE
Notation 18
Date de sortie en France 23/02/1934
Thème(s)
Coward (Noël)
Chefs-d'oeuvre (Comédie américaine)
Tour Eiffel (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
LUBITSCH Ernst
Chef(s) Opérateur(s)
MILNER Victor
Musique
LEIPOLD John
Renseignements complémentaires
Scénario : Ben Hecht
et Samuel Hoffenstein .....
d'après la pièce de Noël Coward
Décors : Hans Dreier .....
Costumes : Travis Banton
Direction musicale : Nat W. Finston
Distribution : Paramount
Produit par Ernst Lubitsch

Visa d'exploitation : 40 001
Acteurs
COOPER Gary
MARCH Fredric
HOPKINS Miriam
HORTON Edward Everett
DARWELL Jane
JEWELL Isabel
PANGBORN Franklin
STEELE Vernon
STANDING Wyndham
GORDON Mary
DUNKINSON Harry
PHILLIPS EVANS Helena
BRAIDON Thomas
KALIZ Armand
CECIL Nora
DONLAN James
HAYLE Grace
D'AMBRICOURT Adrienne
HYTTEN Olaf
FRENCH Charles K.
SEDAN Rolfe
BELMORE Lionel
BELLEW Cosmo Kyrle
CHAUTARD Emile
COMONT Mathilde
MORTIMER Edmund
SAVIDAN George
WINTON Barry
WORTHINGTON William
Résumé

Une jeune dessinatrice publicitaire éprouve de l'affection pour deux amis inséparables avec lesquels elle finira par cohabiter. En effet, c'est dans le train qui les conduit à Paris, que George Curtis, séduisant jeune peintre et Tom Chambers, affable auteur dramatique, font connaissance avec la ravissante Gilda Farrell. Deux coups de foudre à sens unique qui déchanteront au mariage de Gilda avec le dénommé Max Plunkett, un vieil ami. Mais tout finira par recommencer...

>>> Quel merveilleux petit bijou d'humour et de complicité !

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Télérama numéro 1079
- Pour Vous numéros 264,276,279
- Saison Cinématographique 1971
- Revue du Cinéma numéro 459
- Cinéma numéros 289,342
- Positif numéros 305-306
Critiques (Public)
Une comédie délicieuse et gentiment amorale. Et vous voyez l'adorable Miriam Hopkins (une certaine ressemblance avec Brigitte Fossey) exhorter ses deux prétendants : "No sex !"... Le sexe, lui, est constamment présent, et les "non-dits" de l'adultère sont charmants (Gilda préparant le petit déjeuner pour deux, son mari absent, et Tom sortant de la chambre conjugale en tenue de soirée). Au-delà de ses réussites (notamment les dialogues et, of course, le jeu des acteurs) et de ses "faiblesses" (c'est quand même optimiste...), le film est superbement matriarcal il porte donc la quintessence de la psychologie américaine.  (ELIE ELIE)

18/20 : Déjà dans le train à compartiments du bon vieux temps, le trio est incroyablement relâché. Ils filent vers Paris, la ville de toutes les permissivités vue de l'étranger en 1932... La somnolence sans chichis, la prise de vue sur les pieds et une main, les dessins de la demoiselle, tout cela frôle l'alcôve et, comme d'habitude, la finesse du cinéaste amène la diversion indispensable. Après le mot d'ordre incroyable "no sex" entre les trois amis, se succèdent dans la gestuelle accompagnée d'ellipses attirances et remises en cause. Le tout agrémenté d'un ton léger, bien que s'y mêle la pauvreté des artistes, ces funambules que l'aristocratie rend vite corsetés. La muse passe de bras en bras, incapable de choisir et pourrait sembler délivrée par cet officiel mari la rendant à une vie convenable si le trio n'était aussi fidèle à lui-même... Et toujours l'éternel défilé de grandes portes quel que soit le milieu où la caméra balaie. Peut-être pas transcendant sur le fond. Très plaisant avec son sous-titrage bien lisible et aucune faiblesse sonore. A l'image, un beau noir et blanc restauré. Si le dialogue commence en français sur le mode léger, le french kiss de l'issue vaudra à ce film d'être censuré quelque temps par le code Hays en 1934... L.Ventriloque