Deux amis Noirs, Bouba et "Vieux" vivent ensemble dans un appartement du célèbre Carré-Saint-Louis, à Montréal. L'un prône la relaxation à outrance, le jazz, le Coran, Freud et la bagatelle ; l'autre tente d'écrire un roman autobiographique sous forme de journal. Tout va très bien, dans le meilleur des mondes, jusqu'au jour où une brutale bande de dealers se prend à leur quiétude et incendie leur appartement...
>>> D'un roman magnifique, Jacques W. Benoit n'a restitué que l'essence, mais ni le charme et ni l'humour de l'écrit ne sont malheureusement présents...
Bibliographie
Critiques (Public)
Avec un pareil titre, on pouvait craindre le pire. Le film est heureusement beaucoup moins racoleur que son titre-annonce. Et c'est tant mieux ! Loin des grimaces des "comédies à la française, on se situe ici entre Denys Arcand (celui du "Déclin de l'empire américain") et Spike Lee, le numéro un du cinéma black. L'idée est bonne, mais le tout manque de mordant et reste bien gentillet. On aurait souhaité que nos deux héros soient un peu plus combattifs et pas si franchement paresseux (surtout : politiquement).G
Un très bon film, parce qu'il montre la société blanche sous le regard des Noirs et de Noirs qui la connaissent, non pas de Noirs "clichéesques", du genre jazz et compagnie. En ce sens, le personnage du vieux (Isaach de Bankole) est plus intéressant que celui de demi-dieu (Maka Kotto), plus enclin à la paresse, "qualité" que l'on sait si bien attribuer aux Noirs.