Scénario : Jean Delannoy
et Alphonse Boudard .....
Dialogues : Alphonse Boudard
d'après le roman de J.M. Flynn :
"The action man" .....
Produit par Raymond Danon
Distribution : Comacico
Deux anciens truands reconvertis dans les affaires honnêtes, Denis Farrand et Jim Beckley, refont connaissance et décident par désoeuvrement, un dernier grand coup avant de prendre leur retraite. En effet, en face de la petite auberge, tenue par Farrand et son épouse Marie-Jeanne, se trouve une séduisante agence bancaire. Cet ultime casse sera loin d'être une parfaite réussite...
>>> Malgré le métier de Jean Delannoy, le film ne réserve guère de surprises majeures, dans un traitement du genre, mille fois déjà vu et revu au point d'en devenir lassant...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Amusant de voir Eliot Ness venir tâter de la fourgonnette et du bar à putes dans un polar à la française, dominé par un Jean Gabin au tour de taille jupitérien.
Le concept de la star américaine en perte de vitesse dans son fief, venant astiquer son blason sur d’autres terres, n’est pas toujours du meilleur gout.
Laurel et Hardy dans les années cinquante avec le désastreux Atoll K avait déjà essuyés les plâtres de ce concept à risques.
Dans une première analyse, c’est comme si Robert Stack en perte de vitesse, quittait un grand club de football espagnol, pour venir finir sa carrière dans l’hexagone.
Ce traitement basique, contant la reconstitution dans la tourmente d’un duo fraternel de baroudeurs chaleureux, possède son unique valeur de prestige dans la récupération d’une grosse pointure.
"Les incorruptibles", célébrissime série américaine télévisée dans les années soixante, permet au "Soleil des voyous" d’en récupérer la pièce maîtresse le temps d’un film.
Cette époustouflante transaction pour l'époque enrobe ce produit standard de toute sa lumière.
Quand au traitement sans être flamboyant, il se regarde comme un produit du genre, avec ses malfrats calibrés à la française, auxquels Robert Stack essaie de s'adapter le mieux qu'il peut avec un timbre de voix sonore, semblant plus phonétique que réellement verbal.
Suzanne Flon épouse effacée est merveilleuse de simplicité, en faisant comme d’habitude semblant de ne rien comprendre.
JIPI