LE POISON - 1945

Titre VF LE POISON
Titre VO The lost weekend
Année de réalisation 1945
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h40
Genre DRAME
Notation 16
Date de sortie en France 14/02/1947
Thème(s)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma américain)
Pickpockets (tous pays confondus)
Chauves-souris (mammifères) (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
WILDER Billy
Chef(s) Opérateur(s)
SEITZ John F.
Musique
ROZSA Miklos
Renseignements complémentaires
Scénario : Charles Brackett
et Billy Wilder .....
d'après le roman de Charles R. Jackson
Distribution : Paramount

Visa d'exploitation : 5165
Acteurs
MILLAND Ray
WYMAN Jane
DA SILVA Howard
TERRY Phillip
DOWLING Doris
FAYLEN Frank
YOUNG Mary
FONTAINE Lillian
BOLSTER Anita
RUSSELL Lewis L.
DICKSON Helen
CLYDE David
LAUGHTON Eddie
ORTH Frank
WERBISEK Gisela
BARRIS Harry
REYNOLDS Craig
HAZARD Jayne
MEADER William
BALDWIN Walter
WHITLEY Crane
WAGNER Max
SUNSHINE Bunny
TOONES Fred Snowflake
MUSE Clarence
PRICE Stanley
HECHT Ted
CURTIS Willa Pearl
STEWART Al
POTTER Peter
SPENCER Douglas
VOGAN Emmett
MILLICAN James
WHITMAN Ernest
SHUMWAY Lee
NEWELL William
MORIARTY Pat
KOSICZKY Karl Karchy
Résumé

Le jeune écrivain Don Birnam noie ses difficultés littéraires et son manque d'inspiration, dans l'alcool, dont les effets sont de plus en plus dévastateurs. Malgré le soutien de sa fiancée Helen et de son frère Wick, il succombe une nouvelle fois à la tentation de la dive bouteille après une ultime tentative de désintoxication. Il est au stade final du délirium tremens quand il parvient enfin à exorciser ses angoisses...

>>> Le film "référence" sur l'alcoolisme et sa dangereuse spirale !

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinéma numéros 156, 249
- L'Ecran Français numéros 27, 66, 86
- Image et Son numéro 441
- Saison Cinématographique 45-47
- Positif numéro 336
Critiques (Public)
Jamais une auto destruction ne fut aussi admirablement filmée que dans cet opus pathétique absorbant dans le néant un romancier raté, mal rasé, hirsute, violent et alcoolique partenaire indélébile d’un vice côtoyé quotidiennement dans un état second alternant le temps d'un week-end effondrement et lucidité précaire. Privé de motivation existentielle et d’inspiration littéraire Don Birnam abonde d’ingéniosité et de sournoiserie afin d’assurer la longévité d’une association destructrice le menant au dernier degré avant enfin de rebondir dans un ultime sursaut. Les origines du mal sont inconnues. Dans une mégapole indifférente, les premières images dévoilent dans un leitmotiv crispant l’environnement d’une loque durement touchée ne percevant plus un encadrement chaleureux. La remarquable scène de la crise de délirium, de l’errance citadine en quête d’une bouteille introuvable et de la prise de conscience finale déterminant un renouveau suite au soutien et à l’endurance d’un environnement à l’écoute font de ce film magnifique et poignant un ensemble hallucinant de décrépitudes et de compréhensions. Une dépendance désespérée envers un faux ami déterminant une trajectoire infernale stoppée avant l’impact final par un dévouement à toutes épreuves et un esprit enfin retrouvé. Un chef-d’œuvre. JIPI