AU SEUIL DE LA VIE - 1958

Titre VF AU SEUIL DE LA VIE
Titre VO Nara livet
Année de réalisation 1958
Nationalité Suède
Durée 1h30
Genre DRAME PSYCHOLOGIQUE
Notation 14
Date de sortie en France 04/03/1959
Thème(s)
Milieu médical (Cinéma suédois)
Cinéma suédois (ORIGINE)
Avortement (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
BERGMAN Ingmar
Chef(s) Opérateur(s)
WILEN Max
Musique
MUSIQUE POPULAIRE
Renseignements complémentaires
Scénario : Ulla Isaksson
d'après son roman : "L'amitié, la dignité" .....

Visa d'exploitation : 21 406

Nota :

- Prix de la Mise en Scène et Prix collectif d'interprétation féminine au Festival de Cannes 1958
Acteurs
THULIN Ingrid
DAHLBECK Eva
ANDERSSON Bibi
HIORT AF ORNÄS Barbro
VON SYDOW Max
JOSEPHSON Erland
LANDGRE Inga
GYLLENSPETZ Ann-Marie
SJÖBERG Gunnar
LIND Lars
KAISER Sissi
KROOK Margaretha
EKBERG Monika
JÖNSSON Gun
ADOLPHSON Kristina
NIELSEN Gunnar
BLOMGREN Bengt
GILL Inga
Résumé

Cécilia Ellius, victime d'une fausse couche, vient d'être admise dans une clinique. Parmi ses compagnes de chambrée, Christina Andersson, enceinte, qui attend avec confiance le terme de son accouchement et Hjordis Petterson, soignée pour un avortement raté et qui refuse toujours d'avoir un enfant...

>>> La vie, l'amour et la mort, version Ingmar Bergman, pour un film qui a pris un certain coup de vieux (progrès de la médecine oblige) mais qui reste toujours d'actualité pour son crucial questionnement existentiel...

Bibliographie
- Positif numéro 40
- Saison Cinématographique 1958
- Revue du Cinema numéros 113, 122/123, 189 et 226
- Cinéma numéros 28, 29 et 36
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
L'oeuvre d'Ingmar Bergman bouleverse par la profondeur des thèmes abordés, les relations entre les individus sont à la fois tendres et fortes. "Au seuil de la vie" est un film profondément féminin. Le thème est celui de la fragilité de l'être humain et de son doute constant. Doute devant l'amour, doute devant la vie. Dans la représentation de ces trois femmes pourtant c'est un panel signifiant des attitudes devant la vie que met en scene Ingmar Bergman. Christina connaît l'épanouissement conjugal et maternel, mais elle n'est pas présentée comme l'Exemple. Son cas est minoritaire dans cette chambre où souffrent Cecilia et Hjordin. Toutes deux sont tourmentées face à l'enfant qui meurt ou s'obstine à vivre au sein d'un "couple-fissure". Dans ces deux cas, la femme doute de son amour envers un enfant non voulu. Mais Bergman conclut en l'amour, le retour de Hjordin vers le havre parental illustre finalement le pardon qui se donne en bouée de sauvetage face à la détresse d'un être abandonné qui ne peut assumer les responsabilités que le destin lui impose. Un film de femmes, toujours profondement actuel ....   MILAN