LE CUISINIER, LE VOLEUR, SA FEMME ET SON AMANT - 1989

Titre VF LE CUISINIER, LE VOLEUR, SA FEMME ET SON AMANT
Titre VO The cook the thief his wife and her lover
Année de réalisation 1989
Nationalité Pays-Bas / France / Grande-Bretagne
Durée 2h06
Genre MELODRAME
Notation 17
Date de sortie en France 01/11/1989
Thème(s)
Cannibalisme
Cinéma hollandais (ORIGINE)
Milieu culinaire (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
GREENAWAY Peter
Chef(s) Opérateur(s)
VIERNY Sacha
Musique
NYMAN Michael
Renseignements complémentaires
Scénario : Peter Greenaway
Distribution : Pari Film

Visa d'exploitation : 69 715
Acteurs
BOHRINGER Richard
GAMBON Michael
MIRREN Helen
HOWARD Alan
ROTH Tim
HINDS Ciaran
OLSEN Gary
ASHTON-GRIFFITHS Roger
STEWART Ewan
COOK Ron
SMITH Liz
GILLESPIE Emer
HENFREY Janet
BREEVELT Arnie
ALLEF Tony
RUSSELL Paul
KINGSTON Alex
SEARS Ian
ROSS Willie
DURY Ian
LANGTON Diane
LLOYD PACK Roger
OLIVER Prudence
RUSH Peter
GOODY Bob
MAYER Pauline
STONEHAM Ben
WILSON Andy (2)
MULLIS John
BRILLI Flavia
EDWARDS Brenda
GOODCHILD Sophie
BROZOVIC Nick
CLARK Michael
FRASER Alex
WILLIAMS ELLIS Hywel
GEARY Tim
LOGAN Gary
MAUND Sue
MAGUIRE Michael
PAGANO Karrie
RAINEY Saffron
WALTERS Patric
Résumé

Dans un luxueux restaurant, le chassé-croisé entre quatre personnages hors pair qui vont "s'entredéchirer" sur fond de gastronomie, de scatologie et d'outrances...

>>> Une oeuvre étonnante, inclassable, souvent dérangeante, d'une brillante construction arithmétique, qui par la rigueur de son propos, la virulence de ses images et le cinglant symbolisme de ses personnages, se place comme un inoubliable chef-d'oeuvre, d'une puissante et vigoureuse maturité...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cahiers du Cinéma numéro 425
Critiques (Public)
Pompeux et lourd, le nouveau film de Peter Greenaway tombe dans les pires travers de son auteur lorsque celui-ci se prend trop au sérieux : condescendant, il étale sans vergogne sa fatuité, comme sa provocation scatophile et morbide. Il n'y a décidément rien à prendre au menu. Sans humour ni saveur, le propos se perd dans un magma de tableaux baroques, débordants jusqu'à la nausée. Indigestion assurée. (D.W.Graphite)

Il faut avoir recouvert, et profondement enfoui tout humanisme et sensibilité sous une couche épaisse d'intellectualisme débilisant pour tenter de sauver de la faillite cette horreur sans nom qu'est ce film de Greenaway. Il y a sûrement une Grande beauté de l'excès nauséeux de la Grosse bouffe, une fascination sans pareille du spectateur face à l'originalité de la baise dans les chiottes et les arrières-cuisines de restaurants, une émotion sans équivalence de la torture des hommes et des enfants... très certainement... Et vous aurez beau, mon très cher Cinéfiches me suriner qu'un film qui dérange par la Provocation est une oeuvre qui a atteint son but... Très bien. J'entends bien que ce film ne peut laisser quiconque indifférent. Quoi qu'il en soit, provoquer le degoût ne permet pas à un film qu'on le considère comme grand. De plus, je me gargarise de n'avoir pas pu supporter ce film jusqu'à son terme. J'interromps un film généralement par ennui, cette fois ce fut par ECOEUREMENT., bravo Greenaway et chapeau Cinéfiches pour une telle compréhension ... poussée au-delà de l'entendement... Ecoutez ma prière, Ô public : N'ALLEZ PAS VOIR CE FILM !!! MILAN

Ce film au plan artistique est sans nul doute un chef-d'oeuvre : on imagine Jérôme Bosch derrière une caméra, ce film pourrait être de sa patte, du moins en ce qui concerne la plastique. D'un autre coté, il est évident qu'il faut être dans les meilleures dispositions pour le voir. Ce qui n'empêche pas de le voir : il est absurde de dire "n'allez pas voir...". Voyez et jugez. J'ai détesté le fond, j'ai admire la forme. et même lorsque le rejet est total, il demeure une qualité à cette oeuvre : celle d'exister. H.G.LEE