Nick Conklin, un policier new-yorkais des plus efficaces et des plus rebelles, est chargé de convoyer, avec son collègue / partenaire, le dénommé Charlie Vincent, un mafiosi japonais (un yakuzi) répondant au patronyme de Sato, responsable de la mort de deux autres truands et qui doit être extradé à Osaka pour jugement. Mais ce dernier parvient à s'échapper et Nick va tenter par tous les moyens de retrouver le dangereux fugitif, responsable d'une incontrôlable et mortelle guerre des gangs nippons...
>>> Une oeuvre décevante, bruyante et prétentieuse qui manque d'envergure...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cahiers du Cinéma numéro 426
Critiques (Public)
L'ethnocentrisme, l'autosatisfaction et le mépris des autres cultures, voilà bien l'un des douteux apanages du cinéma américain. Ridley Scott a mis son efficacité cinématographique au service de cette "cause", et cela donne "Black rain", accumulation des clichés et des lieux communs les plus automatisés autour du Japon. Et voilà que le parvenu veut donner des leçons (de civilisation ?) au sage. Il faut dénoncer ce film pour ce qu'il est : une saloperie. (D.W.Graphite)