LES LONGS ADIEUX - 1971

Titre VF LES LONGS ADIEUX
Titre VO Dolgie provody
Année de réalisation 1971
Nationalité Union Soviétique
Durée 1h37
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 14
Date de sortie en France 16/03/1988
Thème(s)
Adolescence (Cinéma soviétique et russe)
Cinéma soviétique (1900-1990) (ORIGINE)
Archéologues (Autres pays)
Réalisateur(s)
MURATOVA Kira
Chef(s) Opérateur(s)
KARIOUK Guennadi
Musique
KARAVAYCHUK Oleg
Renseignements complémentaires
Scénario : Natalia Reazantseva
Chanson interprétée par Nina Serman .....
Distribution : Cosmos

Visa d'exploitation : 67 663
Acteurs
SHARKO Zinaida
VLADIMIRSKI Oleg
KUJOROW Jwig
KABANOWA Svetlana
MYTCHKO Tatiana
KAYUROV Youri
Résumé

Le jeune Eugenia Vassilievna désire fortement quitter la cellule familiale, en l'occurrence sa mère, pour rejoindre son paternel qui vit seul depuis des années, passionné par son métier d'archéologue. Son éveil à la présence de l'autre sexe et son besoin d'autonomie, alors que sa mère voudrait le garder dans le cocon de l'enfance, va de plus en plus le déterminer à programmer son départ. Pourtant, quand cette dernière aura enfin admis l'inévitable séparation, Eugenia décide de rester...

>>> Une oeuvre intimiste, tendre et limpide où respire un bonheur tenu et fragile...

Bibliographie
- Cahiers du Cinéma numéro 406
Critiques (Public)
Une femme vivant seule avec son fils devenu adolescent et qui, après une visite à son père, qui habite à quelques milliers de kilometres de là en Sibérie, exprime sa décision de vouloir désormais vivre avec son père... Kira Mouratova dépeint avec beaucoup de sensibilité (gros plans, montage en ruptures, noir et blanc, allusions) le drame de cette femme, mère certes possessive (mais non au sens négatif que pourrait impliquer le terme) mais surtout femme dynamique et coquette (elle a largement la quarantaine et l'embonpoint slave). Cette femme qui voit soudain le sol se dérober devant elle, abandonnée par son fils qui était justement sa victoire sur l'homme qui fut son compagnon et le père du garçon. Très belles scènes, au désenchantement en filigrane (la réunion à la campagne), à l'émotion poignante (au concert, la mère qui proteste parce qu'un couple, impassible, leur a pris leurs places durant l'entracte, et qui est obligée de quitter la salle, humiliée; la scène où la mère regarde les diapos envoyés par le père au fils). Après "Brèves rencontres", Mouratova se confirme ici comme une cinéaste de très haut calibre, de la catégorie peu représentée des cinéastes artistes. (ELIE ELIE)