LES ANGES DU PECHE - 1944

Titre VF LES ANGES DU PECHE
Titre VO
Autres titres VF BETHANIE
Autres titres VF LA GRANDE CLARTE
Autres titres VF FILLES DE L'EXIL
Année de réalisation 1944
Nationalité France
Durée 1h30
Genre DRAME
Notation 17
Date de sortie en France 23/06/1943
Thème(s)
Représentant(e)s du culte (Cinéma français)
Prisons (Cinéma français)
Giraudoux (Jean)
Films français produits durant l'Occupation (août 1940 - mai 1944)
Réalisateur(s)
BRESSON Robert
Chef(s) Opérateur(s)
AGOSTINI Philippe
Musique
GRUNENWALD Jean-Jacques
Renseignements complémentaires
Scénario : Jean Giraudoux
et le Révérend Père Bruckberger .....
Dialogues : Jean Giraudoux
Décors : René Renoux

Visa d'exploitation : 72

Nota : film entièrement tourné de nuit .....
Acteurs
FAURE Renée
HOLT Jany
SYLVIE
DASTE Marie-Hélène
DEHELLY Paula
MONFORT Silvia
PARELY Mila
LAFFON Yolande
SEIGNER Louis
CLEMENT Andrée
TERBOIS Gilberte
MOREL Geneviève
BARRY Christiane
HARDY Elisabeth
ROUSSET Madeleine
MARBAUX Jacqueline
CHAMPI Jacqueline
OLIVIER Claire
COLIN Georges
LAJARRIGE Bernard
MOREL Jean
CLERVANNE Madeleine
Résumé

Jeune fille élégante et bourgeoise, Anne-Marie a décidé de rentrer au couvent des Dominicaines de Béthanie qui héberge de nombreuses novices, anciennes détenues de droit commun. Elle s'attache à l'une d'elles, prénommée Thérèse qui refuse toute approche, obnubilée par un désir de vengeance. Après avoir tué le responsable de son incarcération, Thérèse vient se cacher au couvent. Son arrivée est perçue par Anne-Marie comme une évidente conversion...

>>> Premier long métrage de Robert Bresson, tourné en pleine Seconde Guerre Mondiale, qui reste déjà dans sa filmographie, comme un excellent moment de cinéma...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinéma numéro 396
- Cahiers du Cinéma numéro 394
Critiques (Public)
Il y a des chemins qui -mieux que d'autres- mènent à Dieu. Ainsi la peur du maquereau stimule ces vocations. Comme quoi une jeune fille perdue ne l'est jamais pour tout le monde. C'est encore l'Eglise triomphante ..... toujours rédemptrice. Les dialogues en font foi autant qu'ils sont exaspérants. Mais quelle écriture ! Le coupable des répliques n'est autre que Giraudoux, homme de théâtre. L'économie d'images -aucun plan gratuit- l'ascétisme du noir et blanc, les césures parfois abruptes, donnent une traduction saisissante de l'atmosphère conventuelle ....... Cette austérité, n'est de toute évidence pas due à la rigueur du budget (1943) mais témoigne, dès son premier long métrage d'un Bresson qui exerce sa "patte" Un film à voir. JMW le saint préfectoral

Dans le contraste entre une jeune fille de bonne famille et une criminelle, qui se retrouvent au couvent, Robert Bresson réussit à nouveau à montrer les multiples aspects du comportement humain, même dans un univers vivant en vase clos ...