LA VENGEANCE D'UNE FEMME - 1989

Titre VF LA VENGEANCE D'UNE FEMME
Titre VO
Année de réalisation 1989
Nationalité France
Durée 2h13
Genre DRAME
Notation 13
Date de sortie en France 10/01/1990
Thème(s)
Huis clos (tous pays confondus)
Suicide (Cinéma français)
Dostoïevski (Fedor)
Réalisateur(s)
DOILLON Jacques
Chef(s) Opérateur(s)
BLOSSIER Patrick
Musique
BASHUNG Alain
Renseignements complémentaires
Scénario : Jacques Doillon
et Jean-François Goyet .....
Adaptation libre de "L'éternel mari"
de Fédor Dostoievski .....
Chanson : ("Tu m'as jeté") Bashung
Distribution : AMLF
Produit par Alain Sarde
Acteurs
DALLE Béatrice
HUPPERT Isabelle
MURAT Jean-Louis
COTE Laurence
LEPRINCE Albert
ROCHE Sebastian
MARVINE Brigitte
LEOTARD David
AMZALLAG Pierre
EPSTEIN Yann
BAMBERGER Jean-Pierre
Résumé

Un peu par hasard, mais peut-être aussi animée par une indicible nostalgie, la pulpeuse Suzy revient pour quelques jours, à l'hôtel où elle connut un certain André, il y a quelques années. Quelle n'est pas sa surprise d'y retrouver Cécile, la compagne de ce dernier et qui fut aussi son amie. Elle apprend ainsi que son grand amour secret est mort, il y a bientôt un an, victime d'un étrange accident de la route. Bien sûr l'inconsolable "veuve" n'a qu'une sournoise idée en tête, se venger et faire payer à l'intruse la liaison et le décès de son grand amour...

>>> Si l'interprétation d'Isabelle Huppert frise la performance et celle de Béatrice Dalle, le sans faute, l'oeuvre, parfaite jusqu'à l'irruption de Stéphane (le nouvel amant de Cécile) commence ensuite à s'enfoncer dans les ornières de la répétition, de l'ennui et de certaines lourdes invraisemblances psychologiques...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1990
- Revue du Cinéma numéro 456
- Première numéro 154
- Studio numéro 34
- Positif numéro 347
- Cahiers du Cinéma numéro 427
- Jeune Cinéma numéro 200
- Télérama numéros 2087-HS janvier 1991-2139
Critiques (Public)
On pourrait penser que le film de Doillon se termine là où il aurait dû commencer. Il est vrai que "l'action" est lente et que ses protagonistes parlent parlent parlent sans répit. Le paradoxe, c'est que pour refuser (et réfuter) le manichéisme réflexe, le scénario devait nécessairement "prendre son temps" pour mettre en place les éléments de la confrontation. Et quelle confrontation ! Un face-à-face bergmanien entre une comédienne souveraine (Isabelle Huppert) et une autre qui a enfin trouvé un rôle à la mesure de ses potentialités.  (D.W.Graphite)