Le drame d'une jeune Vietnamienne, durant la terrible guerre du Vietcong qui fut enlevée par quelques soldats américains en mal de vengeance, violée, torturée, assassinée. En effet, parce que l'un des leurs, le radio du groupe, a été abattu, la petite escouade de yankees emmène en représailles une villageoise, malgré l'opposition d'un certain Eriksson, une jeune recrue qui témoignera de cette incroyable barbarie, une fois de retour au camp, lors d'un retentissant procès...
>>> Oeuvre certes dénonciatrice, mais qui louche tout de même vers la complaisance...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1990
- Première numéro 154
- Positif numéro 347
- Cahiers du Cinéma numéro 427
- Télérama numéros 2087 et 2195
Critiques (Public)
La guerre du Viet-Nam est devenue un genre cinématographique à part entière, sous-genre du film de guerre. Un genre qui s'est créé ses propres conventions et tics divers, comme tantôt le western, le polar ou le film d'horreur. Autant de
réflexes que De Palma, selon son habitude, a parfaitement assimilés. Et il a tenu à le dire avec un bel étalage de complaisance. Ce film est sans doute une satisfaction pour l'égo du réalisateur avant d'être une fête pour les cinéphiles ni même une pièce de plus dans l'accablant dossier vietnamien. (D.W.Graphite)
Oui ce type est vraiment un malade. Ce type est un voyeur. Contrairement a ce qu'on a voulu faire croire, De Palma ne dénonce pas les horreurs de la guerre, non, ce qui prime pour lui, avant tout, c'est de faire du cinéma. Cette impression de voir le meurtre de « Body double » étalé sur 45 minutes. Géant, malsain, pervers, tape à l'oeil, surtout pas réaliste, cinéma à l'état pur, diamant noir, chef-d'oeuvre ... RIDLEY SHEPPARD