1866. Santa-Maria, un petit village au coeur des Dolomites. Les nuits de pleine lune, le pic Monte-Cristallo étincelle d'une merveilleuse mais aussi "maléfique" lumière. En effet, tels des somnambules, les jeunes villageois sont attirés par les gemmes qui brillent, à ce moment au sommet, dans la nocturne clarté et finissent à chaque fois par se rompre le cou sur les rochers. Seule Junta, une espèce de sauvageonne parvient toujours, saine et sauve, à atteindre le site et finit, pour cela, à être considérée comme une sorcière par les villageois superstitieux qui la haïssent et vont même tenter de la lapider. Vigo, un jeune peintre viennois de passage, s'éprend de l'infortunée et va tenter d'apaiser les folles et stupides rumeurs la concernant...
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinémagazine numéro 8 (1932)
- Pour Vous numéros 192 et 194
- Cinémonde numéro 196
Critiques (Public)
Junta enfant de la pleine lune, traverse ou escalade une nature au pas de course sans aucune protection éloignée de profils craintifs, médiocres et punitifs, terrorisés par de lourdes croyantes endurées sans être étudiées.
Une nouvelle clairvoyance acquise sur le tas par un esprit vif valorisant son énergie au contact d’un contexte sauvage se laissant parcourir.
Dont la révélation finale est une intrigante lumière bleue insérée dans une minuterie temporelle offrant avant d’appliquer son châtiment de nouvelles méditations à un petit bout de femme libre, alerte et insaisissable.
JIPI